Version imprimable Send by emailDates et lieu de l'évenement
Lieu:
Place de la Mairie à Gardanne
Date(s) de l'événement:
Di, 05/10/2014 - 10:30
Un projet controversé de production d’électricité à partir de biomasse est sur le point de se concrétiser à Gardanne (Bouches-de-Rhône), avec entre autres conséquences un risque à terme pour les espaces boisés de nos régions. Les collectifs SOS Forêt appellent les citoyens et les élus à exprimer leur préoccupation en se rassemblant à Gardanne le dimanche 5 Octobre. Nous rappelons que ce projet E.On à Gardanne a fait l’objet d’avis défavorables et/ou de demandes de moratoire de la part de deux Conseils Régionaux : PACA (février 2014) et Rhône-Alpes (Avril 2014), de deux Parcs Naturels Régionaux, et d’une multitude de collectivités locales représentant environ 400 communes . Les objections ainsi exprimées par des élus sont restées à ce jour sans réponse et sans effet.
Le RDV dimanche 5 Octobre est à 10h30 sur la place de la Mairie à Gardanne . Détails dans le tract ci-joint et sur nos blogs http://sosforetdusud.wordpress.com et http://sosforetcevennes.wordpress.com/
Pensez à covoiturer.
Cordialement.
le Collectif SOS Forêt Cévennes
Réference aux contenus ALDEAH
Réference aux contenus d'ALDEAH:
mar, 23/09/2014 - 14:11 — J.D.
Source de l'article de presse
Auteur de l'article de presse:
IACAM
Date de publication:
Lundi, 9 Septembre, 2013
source flickr Alh1 en Creative Common E.ON, entreprise allemande, 3e groupe mondial du secteur de la distribution d’énergie [1], a reçu l’autorisation de reconvertir la centrale thermique de Gardanne (Bouches-du-Rhône) en centrale à biomasse. Ce projet, largement soutenu par l’État au travers d’un contrat d’approvisionnement sur vingt ans, constitue le plus important en France dans le domaine de l’énergie biomasse à ce jour Pour autant le gain énergétique, au regard de l’investissement pharaonique (230 millions d’euros pour E.ON [2]), n’est pas concluant [3] et le projet est contesté dans sa faisabilité [4]. Le fort soutien qu’apporte l’État à cette occasion s’explique par le souci de préserver des emplois sur le site de Gardanne, car E.ON avait affiché sa volonté de se séparer de toutes ses centrales thermiques en France [5] (cinq au total). Plutôt que d’assumer socialement les conséquences de sa stratégie, et d’éventuellement re-déployer son personnel sur d’autres activités, l’entreprise envisageait des départs anticipés et licenciements - peu de reclassements. Rien de très étonnant : alors que son chiffre d’affaire a été multiplié par 420% [6] (120 milliards d’euros en 2012) en dix ans, le groupe s’est délesté de 20% de son personnel (soit 20 000 personnes) entre 2002 et 2006 [7] . E.ON affiche aujourd’hui une volonté de promouvoir les énergies durables, ce qui n’a pas toujours été le cas : en 2008 le groupe était le second pollueur européen en terme d’émission de CO2. L’entreprise s’est aussi rendue célèbre avec la deuxième plus grosse amende de l’histoire de l’U.E. en 2009 pour entente illicite (533 millions d’euros) : GDF et E.ON s’étaient entendus pour se partager la distribution du gaz russe en France et en Allemagne, en s’assurant que chacun ne viendrait pas piétiner les plate-bandes économiques de l’autre (en d’autres mots : pas de concurrence) [8].
Bonjour, qu'est-il advenu
Bonjour, qu'est-il advenu depuis pour ce projet de centrale à biomasse ?