Tout cela s’est développé durant les années de gouvernement du PASOK et de la Nouvelle Démocratie, qui ont fait preuve d’une attitude implacable dans la région. Mais il est apparu, il y a un an, que quelque chose pouvait changer au niveau institutionnel. D'abord avec les élections municipales en mai 2014, où le nouveau maire a été soutenu par le mouvement anti-mines, et plus tard avec les élections législatives, en janvier 2015, où Syriza, un parti qui a promis d'arrêter le projet d'exploitation minière, a reçu le plus de suffrages.
Lorsque nous nous sommes adressés à des instances scientifiques neutres pour connaître les impacts potentiels de l’extraction sur nos vies, elles nous ont expliqué que la destruction serait irréparable, pour ce qui concerne tant les écosystèmes que l’économie de la région.
Lorsque nous avons saisi les tribunaux compétents, ceux-ci n’ont procédé qu’au contrôle de la légalité des permis d’extraction, sans statuer sur le fond et, donc, sur la destruction.