Docteur en économie, spécialiste des impacts socio environnementaux de l'industrie minière, co-fondateur de CooperAcción et membre du réseau Muqui (Pérou)
1er décembre, de 18h30 à 20h30
à la Maison de l'Amérique latine, 217, Boulevard Saint-Germain 75007 PARIS (Metro Solférino) Entrée libre
Comme dans d'autres pays d'Amérique latine, au Pérou, l'industrie minière est à l'origine d'un grand nombre de conflits sociaux. Son avancée sur de nouveaux territoires menace les droits des communautés indigènes, paysannes et urbaines et rentre en compétition avec ces populations pour l'accès aux ressources vitales comme l'eau et la terre. Les habitants de quatre provinces de Piura et de Cajamarca ont dit « non » aux projets miniers et cherchent à faire respecter leur décision. Des deux côtés de l'Atlantique, il est urgent d'engager une discussion sur le modèle de « développement » économique basé sur l'extraction des matières premières au Sud et leur consommation au Nord, inéquitable dans la distribution des bénéfices et causant de graves dommages pour les populations locales.
Conférence organisée par France Amérique latine (FAL) et le collectif ALDEAH. D'autresorganisations, dont AITEC et Survival France, participeront au débat.
L'extension des industries extractives sur les territoires des communautés autochtones et paysannes du Pérou provoque depuis plusieurs années des nombreux conflits sociaux et environnementaux, notamment à cause de la viola tion de la Convention 169 de l'Organisation International du Travail.
France Amérique Latine09.06.2009
Communiqué et appel à signatures
Halte au massacre des communautés indigènes de l'Amazonie péruvienne - pour la défense des droits des peuples indigènes et de la biodiversité de l'Amazonie au Pérou, patrimoine de l'humanité
Depuis 57 jours les populations indigènes de l'Amazonie péruvienne mènent une grève générale pacifique, en réaction à onze décrets pris par le gouvernement péruvien, favorables aux Traités de Libre Commerce et attentatoires à leurs droits et à l'environnement. En réponse, le gouvernement d'Alan Garcia a lancé vendredi 5 juin à l'aube une attaque d'une violence incroyable sur les manifestants qui occupaient depuis 10 jours la route Belaunde Terri, dans l'endroit nommé la « Curva del Diablo », dans le département d'Amazonas, au nord du pays. Selon les dernières informations dont nous disposons, cette attaque a causé la mort de trente deux personnes dont 25 indigènes et 7 policiers. La police et l'armée ont lancé depuis des hélicoptères des bombes lacrymogènes et ont tiré sur les manifestants, ces derniers se sont défendus.
La Confédération paysanne entre en désobéissance civile contre la ferme des 1000 vaches
Devant le laxisme des pouvoirs publics et leur incapacité à protéger les hommes et l’environnement de la cupidité de certains, les paysans de la Confédération paysanne n’ont eu d’autre choix que de mettre leur liberté en jeu pour dénoncer l’aberration économique, écologique et sociale de ce projet emblématique de l’industrialisation de l’agriculture.
Cette première semaine de septembre marque l'expiration de l'ultimatum lancé par les habitats d'Andalgala (Province de Catamarca, Argentine) à l'entreprise canadienne Yamana Gold pour qu'elle se retire de la ville. Les habitants d'Andalgala, qui souffrent déjà des impacts de l'exploitation minière Bajo de la Alumbrera située à 35 kilomètres de la ville à vol d'oiseau, sont, dans leur grande majorité, en total désaccord avec les projets miniers en cours de lancement, dont celui d'Agua Rica (projet d'exploitation de cuivre, d'or et de molybdène, à 16 km de la ville), celui de Filo Colorado (exploitation d'uranium, à 9 km) et tous les autres projets de prospection minière qui recouvrent la quasi-intégralité de la superficie de la ville (l'un d'entre eux, dénommé Pilciao 16, se trouve sous la place principale !).
Soixante délégués mandatés par plus de deux cents collectifs et associations contre les gaz et huiles (pétrole) de schiste, maillant le territoire national, se sont rencontrés les 24 et 25 novembre 2012 à La Ferté-sous-Jouarre en Seine-et-Marne, et déclarent :
L’incohérence et l’ambiguïté des annonces gouvernementales renforcent la mobilisation des collectifs et leur solidarité. Après s’être opposé fermement à la fracturation hydraulique, le gouvernement ouvre la porte à d’éventuelles techniques de recherche et d’extraction « propres » et « socialement acceptables. Il est pourtant évident que quelle que soit la technique utilisée, l'exploitation d'une source d'énergie fossile contribuera à augmenter les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
De plus, l'argumentaire purement économiste du gouvernement et son manque de clarté répondent à l'intensification du lobbying des industriels auprès des politiques et des médias. Les récentes prises de position du président de la République incitant les entreprises françaises à investir dans les "gaz de schiste" à l'étranger confortent les industriels dans leurs espoirs de pouvoir, à terme, les extraire sur le territoire national.