Or à ce jour, aucune réponse des autorités n'est parvenue à la CRIIRAD. Aussi le Collectif Mines Uranium pose publiquement la question : les campeurs et le personnel travaillant sur le camping ont-ils été informés ? Des mesures de radioprotection ont-elles été mises en œuvre ? Une date a-t-elle été arrêtée pour la décontamination complète du site ?
En France, l'exploitation des mines d'uranium est terminée depuis plus de 10 ans mais elle a laissé une multitude de sites contaminés. Après des décennies de laxisme, et sous la pression des associations, les autorités ont fini par imposer à AREVA le recensement des sites contaminés (circulaire du 22/07/2009) mais les dysfonctionnements sont nombreux : importants problèmes méthodologiques tant au niveau de l'identification des zones contaminées que dans le calcul des doses, retards inacceptables dans les interventions, travaux de décontamination limités aux sites considérés comme les plus dangereux, rôle central confié à l'exploitant qui se trouve ainsi en conflit d'intérêt (plus il identifie de zones à traiter, plus les coûts s'élèvent). Seuls des scandales (cf. Affaire de Bessines) semblent capables de secouer l'inertie des autorités. Il est temps que la protection sanitaire des personnes passe avant les intérêts d'AREVA. Les sites contaminés accueillant du public, en particulier des enfants, doivent être traités en priorité et sans délais.
Concernant le camping du Parc du Guibel, le Collectif Mines Uranium attend des réponses et des engagements de la Préfecture de Loire-Atlantique.
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Le Collectif Mines Uranium regroupe 14 associations en France et au Niger. Il s'est créé en août de 2012. Voir liste et coordonnées
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*CRIIRAD : Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la RADioactivité créé en avril 1986 plus d'infos sur www.criirad.org