Une des formes sous lesquelles se présente ce modèle est le programme pour la Réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation des forêts (REDD), élargi pour inclure la conservation des forêts, leur gestion durable et l’accroissement des ‘stocks’ de carbone (REDD Plus ou REDD+), et maintenant aussi l’agriculture dite ‘intelligente vis‐à‐vis du climat’. Les défenseurs de REDD+ espèrent que la CdP 20 jettera les bases pour l’inclure formellement dans le prochain accord international sur le climat, lors de la CdP 21 qui se tiendra à Paris en
2015. Quoi qu’il en soit, des projets et des programmes de ce genre existent depuis plusieurs années déjà, et ne cessent de se multiplier. Plusieurs entreprises, ONG et gouvernements, et les fonds de carbone de la Banque mondiale et de l’ONU, tiennent à faire avancer cette affaire.
Dans la pratique, du moment que les forêts sont surtout dans des territoires indigènes et que les paysannes et les paysans sont ceux qui nourrissent le monde, ces projets transforment les territoires indigènes et les terres agricoles en ‘puits’ de dioxyde de carbone et en ‘banques’ d’eau et de biodiversité.
D’autre part, le système est absurde aussi du point de vue de la lutte contre le déboisement, puisque, plus il y aura de déboisement et de dangers pour les forêts, plus les projets REDD+ seront justifiés et mis en œuvre afin de vendre cette marchandise ‘rare’ qu’est le carbone. Ainsi, grâce à REDD + la capacité des forêts et des sols de piéger du carbone et de le retenir, la capacité de photosynthèse des plantes, celle de produire de l’eau, de croître ou de créer de la biodiversité sont quantifiées, monétarisées, accaparées, privatisées et transformées en objets de spéculation comme n’importe quelle marchandise. Le commerce des ‘services environnementaux’ favorise aussi l’impunité des pollueurs et des destructeurs car, au lieu d’être soumis aux lois qui interdisent de polluer et de déboiser, ils ‘compensent’; en plus, le système ne combat pas le changement climatique: au lieu de l’attaquer, il le provoque. Le besoin de ne plus extraire de combustibles fossiles, de freiner l'agriculture et la monoculture industrielles et de veiller au respect du droit des peuples indigènes, des peuples tributaires des forêts et des paysans de gérer et contrôler leurs territoires, ne figure pas à l’ordre du jour des négociations, de sorte que la spirale continue et s’accélère.
Un exemple clair de la nature néfaste des projets de type REDD+ est l’accord passé entre les États de Californie (États‐Unis), du Chiapas (Mexique) et de l’Acre (Brésil), qui prétend que les industries polluantes de Californie puissent continuer de polluer à condition d’acheter des crédits d’émission générés par les activités REDD+ en Acre et au Chipas. Bien que l’Acre soit présenté comme le ‘modèle de l’économie verte’, la réalité est différente: l’exploitation du bois et le commerce du carbone dévastent les territoires et violent les droits des peuples des forêts (1), comme le signale le réseau DHESCA des droits de l’homme, après la mission qu’il a accomplie en Acre en 2013 (2). Parmi d’autres exemples figure le cas de la communauté N’hambita du Mozambique, qui a signé un contrat avec l’entreprise anglaise Envirotrade pour que celle‐ci commercialise les crédits de carbone REDD+: les membres de la communauté, au lieu de cultiver des vivres devront ‘cultiver du carbone’ dans leurs territoires pendant 99 ans (3). Les cas du Kenya (4), du Congo (5), de la Papouasie‐Nouvelle‐Guinée (6), du Cambodge (7), du Brésil (8) et d’autres encore montrent que les projets REDD+ peuvent impliquer des expulsions, des arrestations et des confiscations de territoires.
De nombreuses communautés ont déjà été obligées, par des pressions ou par la ruse, à signer des contrats qui impliquent la perte de leurs droits sur leurs terres et territoires ancestraux (9). En outre, les projets de type REDD+ ne garantissent pas que les entreprises extractives n’entreront pas dans ces territoires. Par exemple, le programme équatorien de type REDD+ dénommé ‘Socio Bosque’, oblige les communautés à prendre soin des forêts pendant 20 ou 40 ans pour que l’État puisse être sûr que les ‘services environnementaux’ seront conservés et pourront être commercialisés, mais il permet l’extraction pétrolière ou minière dans les mêmes zones (10).
Néanmoins, le système REDD+ annonce qu’il veut combattre le déboisement, assurer la participation locale, améliorer la gestion des forêts, élever le niveau de vie, accroître le développement des populations locales et même, dans certains cas, définir les droits territoriaux et combattre le changement climatique. Or, les innombrables programmes nationaux et sub‐nationaux, accords bilatéraux et multilatéraux et projets REDD+ qui existentau monde démontrent de mieux en mieux que tout cela n’est que mensonges et que leur but est d’accumuler davantage de capital et de contrôler davantage de territoires. Les communautés concernées directement ou indirectement par des projets REDD+, qu’ils soient mis en œuvre par l’État ou par des entreprises pollueuses qui tirent profit des crédits de carbone générés par ces projets, n’ont pas été vraiment informées de ce que représentent les engagements de ce genre. Les projets REDD+ ont déjà été définis par leurs promoteurs au moment de les présenter aux communautés, de sorte que celles‐ci n’ont pas, dans les faits, l’option de les accepter ou non; ou bien, on les trompe tout simplement et elles tombent dans le piège. Il arrive même que les promesses qu’on leur fait ne soient pas tenues.
Tout comme REDD+, la agriculture soi‐disant ‘intelligente vis‐à‐vis du climat’ n’est pas une solution du changement climatique: c’est une nouvelle tentative des transnationales biotechnologiques et agro‐industrielles de breveter et contrôler les semences et les terres agricoles.
Ce système recommandé par la FAO et la Banque mondiale, entre autres, vise à ce que les paysans adoptent certaines méthodes de culture et utilisent des semences transgéniques
‘prêtes pour le climat’, mais il les dépouille de leurs champs, de leur autonomie, de leur souveraineté alimentaire et de leurs connaissances ancestrales. La Vía Campesina a dénoncé que l’agriculture ‘intelligente vis‐à‐vis du climat’ est la suite d’un projet lancé avec la Révolution verte dans les années 1940 et poursuivi dans les années 1970 et 1980 par les projets de réduction de la pauvreté de la Banque mondiale; ces projets ont décimé les économies paysannes, surtout celles du Sud, ils ont fait perdre aux paysans leur souveraineté alimentaire et les a rendus dépendants des pays du Nord pour l’alimentation de la population (11). De nos jours, par exemple, un programme de la Banque mondiale pour le Kenya cherche à générer des crédits de carbone en exigeant d’appliquer ‘des méthodes durables de gestion des terres’; ces méthodes comportent l’utilisation de semences d’une variété de maïs hybride que Syngenta vend sur place, et poussent les paysans à abandonner les variétés indigènes (12). Les partisans de cette solution fausse et dangereuse veulent transformer les champs, les sols et les cultures en crédits de carbone, ce qui s’accompagnerait d’une accélération de l’accaparement de terres et de la suppression de droits.
Même les plantations industrielles d’arbres sont maintenant camouflées pour les faire passer pour ‘intelligentes vis‐à‐vis du climat’. L’avancée des plantations à grande échelle d’eucalyptus, de pins, d’acacias, d’hévéas et de palmiers à huile est en fait un processus d’intensification de l’accumulation de capital que les grandes entreprises mettent en œuvre dans les territoires. Ces plantations étant considérées comme des ‘puits’ de carbone, elles sont aptes à bénéficier aussi des crédits de carbone. Ainsi, dans l’État d’Aceh du nord de l’Indonésie, un projet REDD+ qui s’étend sur 770 000 hectares a été mis en œuvre par l’ONG Fauna & Flora Inernational, la société conseil en matière d’émissions Carbon Conservation et le gouverneur d’Aceh de l’époque. Le descriptif du projet affirme qu’une manière de ‘compenser’ la perte de forêts dans la zone désignée pour REDD+ est de faire appel aux estimations concernant la ‘capacité de piégeage de carbone’ des plantations de palmiers à huile, pour pouvoir anticiper combien de crédits pourraient être générés. De leur côté, les communautés locales ont affirmé à maintes reprises qu’elles n’avaient pas été consultées, qu’elles n’avaient reçu aucun bénéfice du projet et que, par contre, le grave problème de la propriété de leurs terres n’était toujours pas résolu (13).
Les projets et les programmes de REDD+ et d’agriculture ‘intelligente’ sont formulés, soutenus et financés par des entreprises pétrolières comme Shell ou minières comme Rio Tinto, par des entreprises forestières ou papetières comme Green Resources et Suzano, par des agro‐ industries comme Wilmar, Monsanto et Bunge, par des organismes multilatéraux comme le PNUD et la FAO, par des transnationales de la conservation comme Wildlife Works, WWF, The Nature Conservancy ou Conservation International, par des consultants, par des banques publiques et privées et par de nombreux gouvernements. Or, ces mécanismes conspirent contre les vraies solutions de la crise climatique car ils détournent l’attention des changements qu’il faudrait introduire dans les modes de production et de consommation pour parvenir à des économies et des sociétés sans combustibles fossiles.
Ne nous laissons pas tromper par les mensonges grossiers des campagnes publicitaires. Nous savons que les négociations sur le climat, de plus en plus contrôlées par le pouvoir des grandes entreprises, n’essaient pas de sauver le climat, ni de protéger les forêts et les sols, ni d’éradiquer la pauvreté ou de respecter les droits des peuples indigènes. Au contraire, elles protègent lâchement les transnationales déprédatrices et renforcent un modèle destructeur et patriarcal. Pire encore, elles manipulent l’information pour accuser les petits agriculteurs et les peuples tributaires des forêts d’être les principaux coupables du déboisement et du changement climatique parce qu’ils cultivent des parcelles pour leur subsistance, alors que les habitants traditionnels des territoires sont ceux qui ont permis de conserver les forêts, les sources d’eau et les écosystèmes.
Nous ne pouvons pas permettre que les fausses solutions du changement climatique, comme le système REDD+ et l’agriculture dite ‘intelligente vis‐à‐vis du climat’, détruisent l’équilibre de la Terre‐mère.
Nous devons nous opposer aux programmes de ce genre et au paiement pour ‘services environnementaux’, qui cherchent à perpétuer le capitalisme.
Nous devons continuer à promouvoir la transformation du modèle actuel de production, et lutter contre les politiques que l’on impose aux peuples. Ces politiques font passer la reproduction du capital avant la reproduction de la vie. Les luttes des indigènes, des paysans, des citadins, des pêcheurs, des bergers, des femmes, des hommes et des jeunes pour la défense des droits et des territoires nous montrent la voie à suivre. Les peuples qui s’opposent à l’extraction pétrolière et minière, aux services environnementaux, aux projets agro‐ industriels et à la monoculture sont en train de suivre le bon chemin face aux changements du climat. Au lieu de criminaliser ces peuples, il faut les respecter et reconnaître leurs efforts pour contribuer au changement global.
Nous devons nous organiser pour défendre les territoires indigènes, pour défendre les populations qui dépendent des forêts, pour défendre leur autonomie quant à la gestion de leurs territoires, pour défendre la Terre‐mère.
Pour les raisons exposées, nous disons OUI à la défense des territoires, à la défense des populations qui vivent dans les forêts, qui en dépendent et en font partie, à leur autonomie sur leurs territoires et à la défense des droits de la nature.
PLUS DE PROJETS D’EXTRACTION!
NON AUX SERVICES ENVIRONNEMENTAUX!
LUTTER CONTRE REDD+ C’EST COMBATTRE LE CAPITALISME!
NON À LA CRIMINALISATION DES PEUPLES QUI DÉFENDENT LEURS TERRITOIRES!
REJOIGNEZ LA MARCHE VERS LE SOMMET DES PEUPLES!
Signataires:
Abantu for Development Acción Ecológica, Équateur Adéquations, France
Aktionsgemeinschaft Solidarische Welt, Berlin, Allemagne
Aliança RECOs – Redes de Cooperação Comunitária Sem Fronteiras, Brésil
All India Forum of Forest Movements, Inde
Alternativa Intercambio con Pueblos Indígenas, Espagne
Alternatives au Développement Extractiviste et Anthropocentré (ADEA)
Alyansa Tigil Mina (Alliance Against Mining), Philippines
Asamblea Nacional Ambiental (ANA), République Dominicaine Asamblea Nacional de Afectados Ambientales, Mexique Asamblea Popular por el Agua, Mendoza, Argentina Asia‐Pacific Network for Food Sovereignty (APNFS)
Asociación Conservacionista YISKI, Costa Rica
Asociación de Conservación Ecológica "Tumbes Silvestre", Pérou
Asociación de Ecología Social, Costa Rica
Asociación de Trabajadores Campesinos del Valle del Cauca, Colombie Associação Brasileira dos Estudantes de Engenharia Florestal (ABEEF), Brésil Associação Huni kui do Hene Barià Namakia (AHHBN), Feijo‐Acre, Brésil ATTAC, Argentina
ATTAC, France
Beyond Copenhagen Collective, Inde
Bia´lii, Asesoría e Investigación, A.C., Mexique
Biblioteca Popular Bernandino Rivadiva, Chaco, Argentina
Biofuelwatch, UK/US
Bios Iguana A.C., Colima, Mexique
BIOS, Argentina
Bosques Sin Forestales y Organizaciones indígenas por el Bosque Ancestral, Chile
Brooklyn Greens / Green Party of New York, US CADTM ‐ AYNA
Campaña Mesoamericana para la Justicia Climática
Carbon Trade Watch
Ceiba / Les Amis de la Terre, Guatemala
Censat / Les Amis de la Terre, Colombie
Centro de Investigación, Documentación y Asesoría Poblacional (CIDAP), Pérou
Centro de Mujeres Aymaras Candelaria, Patacamaya, Bolivia – Amérique du Sud
Cesta / Les Amis de la Terre, El Salvador
Clan Hitorangi ‐ Rapanui, Chile
Coalición de los Pueblos por la Soberanía Alimentaria
Coastal Livelihood and Environmental Action Network (CLEAN), Bangladesh
Coeco Ceiba / Les Amis de la Terre, Costa Rica
Colectivo de Miradas Críticas del Territorio desde el Feminismo, Équateur
Colectivo VientoSur, Chile
Colectivo Voces Ecológicas (COVEC), Panama
Comité Nacional de Estudios de la Energía, A.C. Mexique
Consejo Cívico de Organizaciones Populares e Indígenas de Honduras (Copinh), Honduras Conselho de Missão entre Povos Indígenas (COMIN), Acre e Sul do Amazonas, Brésil Conselho Indigenista Missionário (CIMI), Brésil
Coordinación Campesina del Valle del Cauca (CCVC), Colombie
Coordenação Nacional de Comunidades Quilombolas (CONACQ), Brésil
Coordinación por los Derechos Indígenas, Espagne
Coordinadora Latino Americana de Organizaciones de Campo (CLOC‐VC) Corporate Europe Observatory (CEO)
Counter Balance Earth in Brackets, US Earth Peoples
ECA Watch, Autriche Ecologistas en Acción, Espagne Ecomunidades, Mexique Ecosistemas, Chile
Ecotierra Internacional
Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche, écologique et solidaire. Escuela de Pensamiento Ecologista (SAVIA), Guatemala
ETC Group
FASE, Brésil
Federacao do Povo Huni kui do Acre (FEPHAC), Acre, Brésil Federación Ecologista de Costa Rica (FECON), Costa Rica Finance & Trade Watch, Autriche
Focus on the Global South
Food & Water Watch, US
Fórum Mudanças Climáticas e Justiça Social, Brésil
Forum Ökologie & Papier, Allemagne Friends of the Siberian Forests, Russie Fundación Beteguma, Chocó, Colombie
Fundación Centro de Estudios Ecológico de la República Argentina (FUCEERA) Fundación Chowatü‐ Humedales Amazónicos, Colombia
GLOBAL 2000 / Les Amis de la Terre, Austria
Global Forest Coallition (GFC)
Global Justice Ecology Project
GRAIN
Gram Bharati Samiti (GBS), Inde
Grassroots Global Justice Alliance
GroundWork / Les Amis de la Terre, Afrique du Sud
Grupo de Estudos em Produção do Espaço Amazónico (UFAC)
Grupo de Investigación de Suelos y Aguas, Universidad de Los Andes, Venezuela
Health of Mother Earth Foundation (HOMEF), Nigeria
IBON International
ICRA International
India Resource Center, Inde
Indonesian Environmental Forum (WALHI), Indonésie
Instituto Madeira Vivo (IMV), Brésil
Instituto Polítlicas Alternativas para o Cone Sul (PACS), Brésil
International Analog Forestry Network
Jubileo Sur Américas
Just Transition Alliance
Justiça Ambiental! / Les Amis de la Terre, Mozambique
Justice in Nigeria Now (JINN), Nigeria
Labour, Health and Human Rights Development Centre
Les Amis de la Terre International
Les Amis de la Terre, Amérique latine et les Caraïbes (ATLAC) Les Amis de la Terre, Argentina
Les Amis de la Terre, Brésil
Les Amis de la Terre, Colombie
Les Amis de la Terre, France
Maan ystävät / Les Amis de la Terre, Finland
Mesa de Cambio Climático, El Salvador
Mouvement mondial pour les forêts tropicales (WRM) Movimento de Mulheres Camponesas (MMC), Brésil Movimento dos Atingidos por Barragens (MAB), Brésil
Movimento dos Pequenos Agricultores (MPA) / Vía Campesina, Brésil
Movimento Mulheres pela [email protected]! Movimento Sem Terra (MST), Brésil No REDD in Africa Network, Afrique
Núcleo de Estudos em Movimentos e Práticas Sociais (NEMPS), Espírito Santo, Brésil Nucleo de Pesquisa e Estudos Itinerários intelectuais, imagem e sociedade (NEIIS), Brésil Núcleo de Pesquisa Estado, Sociedade e Desenvolvimento na Amazônia Ocidental (UFAC), Brésil
Núcleo Interdisciplinar de Assessoria e Pesquisas da Amazonia, Belem, Brazil Observatorio ciudadano de servicios públicos, Guayaquil, Équateur Observatório dos Conflitos no Campo (OCCA), Espírito Santo, Brésil Observatorio Petrolero Sur, Argentina
Oilwatch Amérique latine Oilwatch International ONGd AFRICANDO
Organizacion Fraternal Negra Hondureña (OFRANEH), Honduras
Organización mapuche Sabiduría del LaKutuN, Chile Otros Mundos Chiapas / Les Amis de la Terre, Mexique Pastoral da Juventude Rural (PJR), Brésil
Philippine Movement for Climate Justice
Programa Democracia y Transformación Global (PDTG), Pérou
Proyecto Ecosocialista UNELLEZ Proyecto Gran Simio, Espagne Proyecto Lewmu, Chubut, Argentina
Red de Ambientalistas Comunitarios de El Salvador (RACDES), El Salvador
Red de Coordinación en Biodiversidad
Red De Ecologistas Populares, Équateur
Red Latinoamericana contra los Monocultivos de árboles (RECOMA) Reddeldia Chiapas, Mexique
REDES / Les Amis de la Terre, Uruguay
Redmanglar Internacional Reforest the Earth, UK REGENWALD, Germany
Regional Latinoamericana de la UITA
Réseau CREF, République démocratique du Congo
Réseau intercontinental de promotion de l'économie sociale et solidaire (RIPESS) Rettet den Regenwald e.V. ‐ Rainforest Rescue, Allemagne
School of Democratic Economics
Sindicato dos Trabalhadores e Trabalhadoras Rurais de Xapuri – Acre, Brésil Sindicato Único de Trabajadores de la Universidad de Guadalajara, Mexique Social Justice Center from the University of British Columbia, Canada StopTheInstitute, Vancouver, Canada
Terra de Direitos, Brésil
The Corner House, UK
The Gardens Institute, US
The Indigenous Environmental Network (IEN)
The International Instiute Climate Action and Theory
Timberwatch, Afrique du Sud
Transnational Institute (TNI) Ts'unel Bej, Mexique
Unidad Ecológica Salvadoreña (UNES), El Salvador
Union Paysanne, Québec, Canada Unión Popular Valle Gómez, Mexique Unión Universal Desarrollo Solidario
Urgenci International Network of Community Supported Agriculture
Via Campesina
VIVAT International, Indonésie
World March of Women
NOTES:
1. Mouvement mondial pour les forêts tropicales (WRM). Brésil: la destruction permanente des forets et de la biodiversité dans l’Etat d’Acre est considérée comme un « modelé d’économie verte » dans l’Amazonie brésilienne. Bulletin 183. Octobre 2012.
2. Plateforme DHESCA Brésil, http://www.escr‐net.org/es/node/364729.
3. Vía Campesina. Mozambique, Commerce de carbone et REDD +: Les Paysans « cultivent » du carbone pour les pollueurs. 22 juin 2012.
4. REDD‐Monitor. Illegal evictions of the Embobut Forest in Kenya. 15 janvier 2014.
5. Griffiths, Tom. “Seeing REDD? Forests, Climate Change Mitigation and the Rights of Indigenous People and Local
Communities”. Mai 2009.
6. The Economist. “Money grows on trees”. 6 juin 2009.
7. REDD‐Monitor. Military clearing of community forests in Oddar Meanchey, Cambodia. 13 juin 2014.
8. Mouvement mondial pour les forêts tropicales (WRM). Un projet de réduction de la déforestation au Paraná, Brésil, et la persécution des communautés. Bulletin 169. Août 2011.
9. Voir, par exemple: Les Amis de la Terre, The Great REDD Gamble, 2014.
10. CEDIB. PETROPRESS 21. Août 2010. Industrias extractivas y el programa REDD. El que peca y reza, empata.
11. Via Campesina. Démasquer l’agriculture intelligente face au climat. Septembre 2014.
12. Institute for Agriculture and Trade Policies. An Update on the World Bank’s Experimentation with Soil Carbon.
Octobre 2012.
13. REDD‐Monitor. Série d’articles sur le projet à Aceh, Indonésie, Ulu‐Masen
Documento de Projeto Ulu‐Masen. Project design note for CCBA Audit. Décembre 2007