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CONTRE TOUTE EXPLOITATION MINIERE A SALAU : NON AU PERMIS EXCLUSIF DE RECHERCHE (Vallée du Haut-Salat - commune de COUFLENS - ARIEGE)

Date de publication: 
Mardi, 1 Septembre, 2015
Par: 
Change.org

P E T I T I O N

CONTRE TOUTE EXPLOITATION MINIERE A SALAU :

NON AU PERMIS EXCLUSIF DE RECHERCHE

(Vallée du Haut-Salat - commune de COUFLENS - ARIEGE)

Une demande de permis exclusif de recherche à Salau (sur la commune de Couflens) pour le tungstène et l'or, déposée par la société Variscan Mines, est actuellement à l'étude par les services de l’État.

Historique :

Il existait une exploitation minière à Salau : la Société Minière d'Anglade.

• De 1971 à 1986, production de 12 400 t de tungstène extrait à partir du minerai de scheelite contenant en moyenne 1,5 % de tungstène.

• En 1986, la mise sur le marché du tungstène chinois produit en très grande quantité et à très faible coût provoque l'effondrement des cours et la fermeture de la mine de Salau.

La présence avérée d'amiante (amphibole essentiellement de type actinolite) :

• 14 cas de mineurs atteints de fibroses pulmonaires et de cancers à la fermeture de la mine, en seulement 15 ans (y compris des mineurs n'ayant jamais travaillé dans d'autres mines).

• De nombreux cas déclarés depuis chez les anciens mineurs qui obtiennent encore difficilement aujourd'hui la reconnaissance en maladie professionnelle.

• Des études (géologiques, pétrographiques, métallogéniques ...) et des prélèvements et analyses réalisés dans le minerai et l'air respiré par les mineurs confirment la présence d'amphibole dangereuse pour la santé.

Cette présence d'amiante est, à l'époque, dénoncée par les syndicats et adroitement éludée par la direction de la mine et la sécurité sociale minière.

Aujourd'hui, le projet de Variscan Mines :

• Le percement d'une galerie de recherche de 2 500 ml de long et de 25 m² d'ouverture au coeur du village de Salau (à environ 100 m des 70 logements de la résidence d'Anglade et des premières maisons).

• Une exploitation minière dite « verte » parce que souterraine !

 

Les collectifs littoral vous informent : -Enquête publique boues rouges

Date de publication: 
Lundi, 17 Août, 2015
Par: 
Les collectifs littoral

lgog collectifs littoralDepuis 50 ans, le gouvernement autorise l'industrie de l'alumine de Gardanne à rejeter ses déchets empoisonnés en mer. On les appelle "boues rouges". En 1960 Alain Bombard et Paul Ricard ont alarmé la population mais les conflits d’intérêts ont étouffé leur alerte. Aujourd'hui, c'est une masse de boues équivalent à 100 tours Montparnasse qui gît au large de Cassis tel une décharge à mer ouverte brassée par les courants. Mercure, Chrome, Uranium... Fatalité d'un monde moderne pour les uns, inceste environnemental pour les autres, ces rejets en mer posent le problème de l'héritage toxique pour nos enfants. Cette pollution massive a rendez-vous avec l'histoire car aujourd’hui l'industriel demande une prolongation de son autorisation de rejeter ses effluents chimiques en mer pour 30 ans supplémentaire. Cette demande a déclenché "l'enquête publique" qui aura lieu du 17 août au 25 septembre 2015 ! Ou est quand ?

Cette enquête publique demandé par Altéo, actuel propriétaire de l'usine chimique, se déroulera dans les mairies de 27 communes du triangle Gardanne, la Ciotat et Marseille. Chacun va pouvoir s'y exprimer et donner son avis sur cette "Autorisation". Les commissaires enquêteurs seront présent dans les 27 mairies pour recueillir l’opinion publique, en tenir compte et rendre ensuite un avis favorable ou défavorable. Les collectifs du littoral sont déjà mobilisés et vont monter au créneau pendant cette période. L'objectif est de libérer la mer d'un poison sournois. Soutenez-les et participez à ce mouvement de défense. Comment ? Parlez en à vos proches et dans votre entourage. Pour mener à bien cette défense de l'environnement, les collectifs ont besoin de vous par le biais de dons, de compétences et de vos possibles initiatives. Contactez nous en utilisant notre formulaire .

http://collectifslittoral.fr/index.php/fr/petition-contre-les-boues-rouges

Bien cordialement

Oui à l'eau, Non à l'or

Aux quatre coins du globe, la lutte pour l’eau et la défense de l’environnement forment aujourd’hui un axe central de résistance contre les modes de vie contraires à la vie-même.

Répondant aux pressions des intérêts financiers et donnant raison aux entreprises minières extractivistes, le gouvernement péruvien d’Ollanta Humala a donné le feu vert au projet minier Conga.

En refusant de publier la « base des données des peuples indigènes »1, en transformant en simple formalité les exigences de protection du patrimoine archéologique2, en fixant un délai de 100 jours pour l’approbation de l’Etude d’Impact Environnemental, en formant une équipe de cadres et gestionnaires devant se charger de donner suite à la mise en œuvre des projets d’investissement, en permettant l’accélération de l’accès aux terres pour les travaux de construction d’infrastructures (grâce à une récente loi qui sépare l’acte d’expropriation du versement d’un juste prix), entre autres mesures récentes, le gouvernement péruvien s’est clairement engagé sur la voie de l’extractivisme, en passant outre la volonté du peuple et la défense de l’environnement, se montrant prêt à sacrifier la santé et les modes de vie des populations locales.

Message des collectifs de la coordination du Nord de la Loire aux collectifs anti gaz et pétrole de schiste rassemblés à Nantua

le 16 mars 2013

Les collectifs de la coordination du Nord de la Loire souhaitent adresser au réseau rhônalpin et franc-comtois un message de solidarité pour le rassemblement à Nantua. Sachez que même si nous n’avons pas pu faire le déplacement, nous sommes à vos côtés pour réclamer avec force le refus du renouvellement du permis de Moussières, tout comme nous exigeons l’abrogation de tous les permis de recherche portant sur les hydrocarbures de roche-mère, le rejet de toutes les demandes de permis en cours d’instruction et l’interdiction de tous les forages dans les couches de roche-mère, y compris sur des concessions déjà accordées, l’abandon des projets d’exploitation de gaz de houille et, plus généralement, de tous les projets extractivistes en cours et à venir.

Dans le bassin parisien et dans le Nord, les industriels préparent le terrain. Sur le permis de Mairy (dans la Marne) que sa déclaration des travaux identifie clairement comme ayant un objectif « non conventionnel », un forage est en cours et deux autres sont en préparation. Sur le permis de Château Thierry, l’un des « permis Borloo » qui a mis le feu aux poudres en 2011, le forage est imminent sur la plateforme de Jouarre, et celle de Doue  est prête également. D’autres travaux sont en cours sur d’autres permis. Une procédure judiciaire est engagée contre le projet de forage à Nonville : un recours administratif a été déposé au TA de Melun à l’encontre de l’arrêté préfectoral autorisant les travaux de recherche. Rien qu’en Ile-de-France et ses départements voisins (Oise, Aisne, Marne, Aube, Yonne, Loiret), il y a 65 demandes de permis en cours d’instruction (dont 13 projets d’octroi) et 22 permis déjà accordés.

BASSIN PARISIEN : Les compagnies pétrolières préparent le terrain pour le pétrole de schiste...

Communique de presse des collectifs contre les gaz et huiles de schiste

 Le 06 Mars 2013,

Nous demandons l'arrêt des travaux de forage sur le permis de Mairy

Dans le cadre du permis de recherche de Mairy, la compagnie américaine Hess Oil procède depuis janvier 2013 à des opérations de forage de recherche sur sa plate-forme à Huiron située en Champagne-Ardenne  dans le département de la Marne. Sur ce permis, 2 autres forages aux conditions identiques, ont été prévus et demandés par la même déclaration : à Ecury-sur-Coole et Maisons-en-Champagne.

Elle déclare forer pour rechercher du pétrole conventionnel alors que le permis était identifié clairement "huile de roche-mère" dans la lettre de mission du 04 février 2011 des CGEDD/CGIET ainsi que le communiqué de presse afférent du 10 février 2011.

LETTRE DES ORGANISATIONS CONTRE LE PROJET CHADIN ll- PEROU

14 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DES RIVIERES ET CONTRE LES BARRAGES

LETTRE DES ORGANISATIONS CONTRE LE PROJET CHADIN ll- PEROU

Mme l´Ambassadrice du Pérou en France Cristina Velita de LaboureixMarañon: Lugar del proyecto Chadin 2Marañon: Lugar del proyecto Chadin 2

M. le Ministre Merino Tafur, Ministère d´Energie et Mines, Pérou

Non à la participation de la France à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures offshore en Grèce

Plateforme de BP dans le Golfe du Mexique (2010)Plateforme de BP dans le Golfe du Mexique (2010)COMMUNIQUE DE PRESSE DES COLLECTIFS FRANÇAIS CONTRE LES GAZ ET HUILE DE ROCHE-MERE

LE  26 FEVRIER 2013

Après que Laurent Fabius laissait entendre à quelques journalistes, le 17 janvier dernier, que la France entendait «signer un accord permettant des recherches françaises sur le territoire algérien dans le domaine de l'exploitation des gaz de schiste» (1), annonce qui a vivement fait réagir les Collectifs algériens, et français (2) opposés à la recherche et à l’exploitation des gaz et huile « de schiste », on apprend maintenant que la Grèce pourrait devenir le nouveau terrain d’expérimentation et d’extraction d'hydrocarbures non-conventionnels en offshore pour notre pays.

En effet, François Hollande, lors de sa visite en Grèce le 19 février a annoncé que «La Grèce a décidé un programme de privatisation», et que « les entreprises françaises seront présentes ». Dans la foulée le président de la République a proposé à la Grèce de louer à l'entreprise française DCNS (car la Grèce n'a pas les moyens de les acheter!) deux frégates FREMM, navires multi-fonctions à vocation de missions de souveraineté au large des côtes, dont on apprend par la presse grecque (3) et française (4) qu'ils seraient utiles pour sécuriser la recherche de pétrole et du gaz dans la mer Égée, où Total a déjà des intérêts.

Les collectifs déplorent l’incohérence, voire l’hypocrisie des autorités de notre pays, qui d’un côté interdisent la fracturation hydraulique sur notre territoire - tout en y autorisant des forages de recherche dans des couches géologiques ou des gisements d’hydrocarbures prétendument conventionnels -  et annoncent mettre en route la transition énergétique pour échapper aux énergies fossiles, et de l'autre promeuvent et soutiennent dans un autre pays européen la recherche et l'exploitation d’hydrocarbures non conventionnels.  

Dans le Pays Fertois, le pétrole de schiste, ce n’est pas fini

Les Briards disent NON à ce projet dévastateur pour notre territoire.
Aujourd’hui, Hess affirme être intéressé par les hydrocarbures conventionnels, ce qui justifie le forage de Jouarre. Rappelons qu’au moment où le permis d’exploration a été accordé, il s’agissait d’un forage non conventionnel, avec fracturation, à la recherche d’huile de roche-mère (pétrole de schiste).

Les propos de Hess peuvent changer, le sous-sol, lui reste identique !
Pourquoi vouloir explorer une ressource qui ne peut être exploitée qu’en ayant recours à une technique interdite ? (la fracturation associée à un forage horizontal). Il ne peut y avoir de récupération du pétrole de schiste s’il n’y a pas de fracturation. Ce sont les responsables des industriels pétroliers qui le disent eux-mêmes.

On nous explique que nous ne sommes pas aux Etats-Unis, et que tout sera bien mieux fait. En effet nous ne sommes pas aux Etats-Unis : la Brie est une région peuplée, pas un désert comme peut l’être le Dakota du Nord ! Notre région vit du tourisme et de l’agriculture. Que vont devenir ces deux ressources si le paysage est mité par les forages, si l’eau devient imbuvable ?

ADTC Avis De Tempête Cévenole - Actualités en bref - Février 2013

Réflexions sur le scénario ADEME

Le scénario énergétique produit par l'ADEME à l'automne dernier est sans aucun doute politiquement correct, mais est-il ... correct? Une poignée d'énergéticiens chevronnés, ayant confronté le scénario à la réalité de la mise en oeuvre des énergies renouvelables, fait apparaître des doutes majeurs. Une confrontation de perspectives et de méthodologies particulièrement riche en enseignements:
http://www.adtc07.com/2013/02/reflexions-sur-le-scenario-energetique.html#more

 

La 11ème ronde pétrolière et ses conséquences sur les droits de la Nature

Date de publication: 
Samedi, 2 Février, 2013
Par: 
Fondation Pachamama

« La nature ou Pacha Mama, où se reproduit et se réalise la vie, a droit au respect intégral de son existence, au maintien et à la régénération de ses cycles vitaux, structure, fonctions et processus évolutifs » Constitution équatorienne

L’Equateur est le seul pays au monde qui reconnaisse à la Nature des droits constitutionnels. Grâce à un long processus de discussion et de débats au sein de la société civile équatorienne et malgré l’opposition des secteurs corporatifs, en 2008 au cours de l’Assemblée constituante de Montecristi, la Nature a obtenu le statut de sujet de droit.

Si, en théorie, la Constitution établit le droit au respect intégral de son existence, au maintien et à la régénération de ses cycles vitaux, structure, fonctions et processus évolutifs (Article 73) et le droit à la restauration de la Nature (Article 72), en pratique l’application de ces droits s’affronte au modèle neo-extractiviste choisi par l’actuel gouvernement équatorien.

Lettre ouverte de la CONFENIAE (Amazonie équatorienne) à la communauté internationale et aux entreprises pétrolières

Le 26 févirier, les entreprises françaises sont conviées à participer au 11ème appel d'offres pétrolier lancé par l'Equateur. Le rendez-vous est fixé à l'Hôtel Marriott Rive Gauche (17 Boulevard Saint-Jacques, 75014 à partir de 8h00) en présence du ministre des Ressources Naturelles Non Renouvelables équatorien.

Sur la carte des blocs à attribuerseules les "zones intangibles" correspondent aux territoires sacntuarisés par le projet ITT-Yasuni. Le reste de l'Amazonie est sacrifié.

Entre  1990 et 2010 la forêt amazonienne dans son ensemble s’est vue amputée de 240.000 km carrés, soit l’équivalent de la surface du Royaume Uni. 15% de ses sous-sols sont concédés à l’exploitation d’hydrocarbures et 21% aux entreprises minières (ce pourcentage est de 75% pour l’Amazonie péruvienne), 417 centrales hydroélectriques y ont été construites ou planifiées, le tout relié par 96 000 km de routes (voir Atlas Amazonía bajo presión, Red Amazónica de Información Socioambiental Georreferenciada (Raisg), 2012). 

En Equateur, face au 11ème appel d'offres, les peuples indigènes amazoniens dont les territoires ancestraux sont concernés - Kichwa, Shiwiar, Sapara, Shuar, Huito, Waorani, etc. - s'adressent aux Français : 

Lettre ouverte à la rédaction de France 2 en réaction à un reportage sur les énérgies renouvelables

Le 12 février 2013

Lettre ouverte à la rédaction de France 2 Des collectifs citoyens anti-gaz et pétrole de schiste réagissent à l’émission « Envoyé spécial - la suite » du 09 février 2013 intitulé « Energies vertes, l'envers du décor, trois ans après »

Madame, Monsieur,

Les Collectifs contre les gaz et pétrole de schiste tiennent à manifester leur indignation concernant l'émission "Envoyé Spécial" du 9 février 2013 consacré aux énergies vertes.

Nous dénonçons :

  • l'orientation grossière et stéréotypée de ce reportage à charge contre les énergies renouvelables (EnR), sans aucune nuance, aucune explication, aucune mise en perspective ; 
  • l'absence de point de vue contradictoire à celui d'Anne Lauvergeon, pro-nucléaire venant faire la promotion (entre autres) de l'exploration des gaz de schiste en France.

Lettre ouverte à l’Académie des sciences

Des collectifs citoyens anti-gaz et pétrole de schiste répondent aux deux articles parus dans l’Usine nouvelle les 14 et 15 janvier 2013 (« Les scientifiques favorables à l’exploration des gaz de schiste » et  « Gaz de schiste : arrêter la recherche c’est perdre en compétitivité » ) [1].

Revenir sur le bannissement des gaz de schiste du paysage énergétique

Par la voix de son président du Comité de prospective en énergie, Sébastien Candel, l’Académie des Sciences demande que des forages exploratoires soient autorisés, séparant ainsi l’exploitation de la connaissance des gisements. Elle considère qu’il est possible de garantir des conditions acceptables d’exploitation par un cahier des charges précis et finalise sa position en stipulant que : "La prise de risques calculée et raisonnée, s’appuyant sur des études sérieuses, ne doit pas être bannie".

Sébastien Candel, qui est aussi président du Conseil scientifique de l’IFPEN (Institut Français du Pétrole Energies Nouvelles), ne peut ignorer que définir une teneur précise d’hydrocarbures d’une couche de «schistes» exige l’emploi de la fracturation. Un simple carottage serait insuffisant pour déterminer combien d’hydrocarbures seraient réellement récupérables. Ce qu’il faut faire, c’est disloquer artificiellement ce millefeuille compacté où sont piégés ces hydrocarbures pour cartographier un volume donné de cette couche. Cartographier d’abord et déceler la possibilité exacte de récupération dans ce volume donné… et multiplier ce travail de proche en proche induisant de plus en plus de fissurations artificielles pour évaluer un maximum de récupération de cette couche qui ne répond pas forcément de la même manière partout. Si notre technicité française nous le permet sans fuites, il serait bon que nos scientifiques français joignent la société Schlumberger qui, sur quelques 15.000 puits classiques, a un taux de fuites incontrôlées répertoriées. Nous vous rappelons ces chiffres : 5% pour des puits neufs, 30 à 40% pour des puits vieux de 10 ans, et un taux atteignant les 50% pour des puits dépassant 15 ans. 

Vers une souveraineté énergétique grâce à Chevron ? Hydrocarbures non conventionnels en Argentine

Miguel Galuccio (YPF) et Ali Moshiri (Chevron) ont signé à Houston (Etats-Unis) un accord multimillionnaire pour explorer et exploiter la formation Vaca Muerta, dans la province de Neuquén (Argentine). Sur une superficie de 290km² - dans les zones de Loma La Lata et Loma Campana- sera mis en place un projet pilote composé de 100 puits, pour un milliard de dollars d’investissement. Il s’agit d’une première étape qui pourrait être étendue sur 600km² et engager une dépense de 15 milliards de dollars.

L’environnement et la santé ne sont pas les priorités de la politique publique

L’objectif de Chevron et d’YPF, c’est l’extraction des hydrocarbures de schiste. Pour exploiter ces gisements, enfermés dans des couches profondes peu ou pas perméables, la roche doit être fracturée au moyen de l’injection, à forte pression, de millions de litres d’eau mélangée à du sable et des produits chimiques (dans une large mesure toxiques), technique connue sous le nom de fracturation hydraulique ou de fracking.

D’immenses efforts pour approfondir le processus du changement climatique

L’accumulation des dégâts environnementaux et sanitaires (pour les animaux comme pour les humains) enregistrés aux Etats-Unis suite à l’utilisation de cette technique, a généré des mouvements de résistance partout dans le monde. Aux Etats-Unis, ont été enregistrés de nombreux cas de pollution des eaux souterraines, d’augmentation de l’activité sismique, d’impacts sur la production agricole et l’élevage, de croissance du nombre d’affections respiratoires, dermatologiques, psychiques et autres plus graves encore, occasionnées par l’ingestion de métaux lourds. L’Agence états-unienne de Protection Environnementale (EPA) a confirmé la pollution d’aquifères à cause du fracking et jusque dans des déclarations publiques de fonctionnaires on peut trouver des affirmations sur le chemin qui reste à parcourir pour que cette technologie soit jugée inoffensive. Il s’agit dans les faits d’un procédé expérimental sans garanties ni certitudes.