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ÉQUATEUR - Écologie : un discours de façade ?

ITT YasuniITT YasuniDial avait présenté l'année dernière le novateur projet ITT [1]. Le Chili a été, au mois de septembre, le premier pays à donner 100 000 dollars pour soutenir l'initiative [2], suivi en novembre par l'Espagne (un million d'euros) [3]. Mais ces éléments encourageants ne dissipent pas cependant toutes les interrogations et les craintes autour la politique d'exploitation minière et pétrolière du gouvernement. Article de Luis Ángel Saavedra publié sur le site de Noticias Aliadas le 28 octobre 2010.

Le gouvernement se sert de l'écologie pour susciter des sympathies internationales

L'initiative Yasuní-ITT, qui permet de conserver le pétrole sous terre dans une des zones les plus riches en biodiversité de la planète en échange d'une compensation financière internationale ; une Constitution qui considère l'écologie comme axe transversal et qui, dans sa structure normative, consacre un chapitre entier aux « droits de la nature » ; la création d'un tribunal ayant pouvoir de sanctionner ceux qui portent atteinte à ces droits : tout cela a fait croire que l'écologie était une préoccupation de la plus haute importance pour le gouvernement du président équatorien Rafael Correa.

Déconstruire l’imaginaire extractiviste, entretien avec Maristella Svampa

Engagée dans le soutien d'une loi de protection des glaciers, Maristella Svampa revient sur son engagement qui vise à sortir d'un modèle de développement fondé sur l'extraction des ressources naturelles - un modèle que les Kirchner n'ont cessé de soutenir - via des multinationales, auxquelles les lois néolibérales des années 1990 accordent de nombreux avantages. Ce modèle commence à être remis en cause un peu partout en Amérique du Sud - en témoignent les débats autour de concepts comme le néo-extractivisme, le buen-vivir auquel le sommet de Cochabamba a donné une visibilité inédite.

Brèves

COP 21, miroir aux alouettes !

Par Jacques Ambroise Le 14-12-2015

Une épidémie d'amnésie volontaire semble avoir frappé l'ensemble des mercenaires médiatiques relatant les péripéties de la conférence climatique de Paris, car à lire ou à écouter leurs commentaires "à chaud", si l'on ose s'exprimer ainsi, on voudrait nous faire croire qu'un accord historique vient d'être rédigé, une fois de plus in extrémis, entre les 195 pays participants.

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Le projet de loi sur la biodiversité organise la destruction de la nature

Le projet de loi sur la biodiversité organise la destruction de la nature
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Transition énergétique : comment le Sénat a changé la loi

Quelques avancées, sur la rénovation des bâtiments, les transports propres ou la biomasse. Mais surtout, un recul sur les grands objectifs énergétiques, notamment sur le nucléaire. Lire la suite »

Documents

OSER AFFRONTER L'EXTRACTIVISME

OSER AFFRONTER L'EXTRACTIVISME, Dossier du FAL Magazine numéro 104, premier trimestre 2011, p.12 à 29

Depuis les années 2000, l’accélération des projets d’exploitation des « ressources naturelles » en Amérique latine est d’une ampleur sans précédent. Mines, puits de pétrole et de gaz, barrages hydroélectriques, monocultures agricoles et forestières, élevages industriels, concessions marines, etc., - l’extractivisme avance sans cesse sur de nouveaux espaces, en détruisant les écosystèmes et la santé des populations, en privatisant les territoires, en déstructurant les liens sociaux, en bouleversant les cultures et les activités traditionnelles. Les conflits « socio-environnementaux », qui éclatent face à cette situation d’urgence, sont aujourd’hui parmi les conflits sociaux les plus importants (au Pérou, pour ne donner qu’un exemple, ils représentent plus de la moitié de tous les conflits actifs). Les mouvements populaires, qui se forment dans ces conflits, n’établissent pas d’hiérarchie entre le social et l’environnemental. Non seulement ils osent affronter, dans un combat inégal, les entreprises et les pouvoirs en place, mais ils questionnent aussi le modèle, tout en inventant de nouvelles formes d’organisation, d’action et de pensée. Leurs problématiques ne sont pas si éloignées des nôtres. La demande de matières premières et d’énergie ne décroît pas, et l’extractivisme ne s’arrête plus aux frontières des pays « en voie de développement ». Connaître les réalités et les combats de ceux qui, de l’autre côté de l’Atlantique, refusent de supporter le coût du métabolisme de notre société nous pousse aussi à nous interroger sur notre propre rôle.

FAL  Magazine est une revue éditée par l’association France Amérique Latine. Toutes les informations et les sommaires des numéros parus, tarifs, abonnements, commandes : www.franceameriquelatine.org

Sommaire:

Révolte des sacrifiés au "développement". Par Anna Bednik

Se rencontrer, apprendre, construire et résister : expériences des assemblées socio-environnementales en Argentine. Entretien avec Mirta Antonelli

L'énergie pour quoi et pour qui ? Entretien avec le MAB (Mouvement des Affectés par les Barrages, Brésil)

Quatre tensions à affronter pour combattre l'extractivisme. Par Raúl Zibechi

En images. "Jetés dans les ordures" Chroniques de mort et de lutte. Par Agrupación Un salto de vida (Mexique)

Pérou. Les asperges assoiffées du désert. Par Elif Karakartal.


http://www.aldeah.org/fr/extractivisme