Nous qui appartenons aux différentes luttes contre l’extractivisme – exploitation des biens naturels à échelle industrielle – dans toutes ses formes (hydrocarbures y compris gaz et pétrole de schiste, mines, grands barrages, modèle agroindustriel, etc.), originaires de nombreux pays du Sud et du Nord, nous nous reconnaissons comme faisant tous partie du même combat, en lien avec toutes les luttes pour l’eau.
Nous dénonçons la criminalisation de la résistance sociale pour l’eau, dont le dernier exemple est l’assassinat le 15 mars, de Bernardo Vasquez Sanchez qui luttait contre les entreprises minières au Mexique.
Nous dénonçons non seulement les multinationales extractivistes, mais aussi les institutions financières internationales, traités internationaux, et gouvernements qui soutiennent ce modèle.
Nous demandons la création d’une Cour Pénale Internationale sur les délits environnementaux, pour juger les crimes de lèse humanité contre les peuples.
Enfin, nous appelons non seulement à lutter contre l’extractivisme mais aussi à changer les modes de consommation, pour mettre fin à la surconsommation et au dogme de la croissance économique qui poussent à l’accélération de l’extraction des biens naturels.
Programme des activités de l'axe thématique "Eau et extractivisme" au FAME : www.fame2012.org/files/eauext.pdf
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