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Non à la mine d'or à Ongamira (Argentine)

Une entreprise minière française prétend mener ses activités en Argentine (Sierras de Córdoba) malgré le refus des habitants

En Argentine, une entreprise française se croit au-dessus des lois et ne respecte pas les souhaits des habitants de la zone (Sierras de Córdoba) où elle projette de mener à bout ses activités. En tant que citoyens français et amis des intégrants de l’assemblée populaire autoconvoquée Ongamira Despierta, nous nous sentons concernés par les activités de cette entreprise et nous pensons que notre devoir est d’alerter l’opinion publique en France, tout comme d’essayer d’engager un dialogue avec la compagnie. Nous appelons tous ceux qui se sentent indignés face à l’idée qu’une entreprise française puisse agir de la sorte à se joindre à nous : [email protected]

Il s’agit de Red Mineral Corporation, une PME d’Aix en Provence, qui, en juin 2006, avait obtenu du Secrétariat de l’industrie minière de Córdoba des permis de prospection minière d’or et d’argent portant sur 11000 hectares de la vallée d’Ongamira (31 km de la ville de Córdoba). Quelques années auparavant, Guy-Pierre Girondan, prospecteur géologue, qui avait déjà participé à plusieurs recherches et exploitations de gisements miniers en Honduras et au Guatemala, s’est rendu en Argentine pour y réaliser des études sur les ressources minières pour le compte d’une université française. Passé un temps, il retourne en Argentine, mais cette fois-ci pour son propre compte. Il réalise alors des études géologiques dans les alentours d’Ongamira, en s’introduisant de manière illégale dans des propriétés privées (ce qui lui avait valu d’être retenu en détention provisoire). Red Mineral Corporation fut créé en octobre 2004 et inscrite au Registre de Commerce de Aix-en-Province. C’est une entreprise familiale (Michèle Levy Girondan en est la présidente directrice générale) et son équipe est franco-argentine.