Le procès Elf, c’était quatre mois de séances, et Lambert les a toutes suivies, du début à la fin. Soigneusement il prenait des notes, jouant le rôle d’un journaliste. Mais son œil est aussi celui du comédien. Il sait donc faire vivre sur le plateau Loïk Le Floch-Prigent (dans le rôle du repenti : « J’ai eu tort », « C’était une faute », « J’ai eu une réaction de gamin » etc.), Monsieur Afrique (André Tarallo dans le rôle de l’innocent), Dédé la sardine (André Guelfi dans le rôle du magicien déchu « J’étais le seul à pouvoir frapper à la porte de Boris Eltsine) et Alfred Sirven à l’accent du midi, dans toute son arrogance. Sans oublier le président du tribunal, alternant épreuves de forces et ruses, tel un dompteur de lions. [...] http://www.unpasdecote.org/les-spectacles-2/elf-la-pompe-afrique-bleu/le-spectacle-elf.html
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