L’année suivante, les activités de l’entreprise minière les ont amenés, lui et Giovanni Paz, un prêtre d’Imbabura, ainsi que d’autres, à créer l’association DECOIN (Défense et Conservation Ecologique d’Intag), pour protéger la biodiversité de la région et développer des projets soutenables. « Nous savions que ces projets étaient importants pour l’avenir », témoigne Silvia Quilumbango, l’actuelle Présidente de DECOIN.
Ce projet, qui jusque-là avait servi de faire-valoir commode vis-à-vis des écologistes (« infantiles », selon les mots de Correa) comportait déjà une sérieuse limitation. Il divisait le territoire amazonien en deux : d’un côté, un fragile sanctuaire, de l’autre, les zones de sacrifice. De nombreux territoires, dont ceux des Kichwa de Sarayakú, étaient menacés ou déjà concernés par l’exploitation pétrolière.
Il faut relire à deux fois cet article pour être sûr que l'on ne rêve pas. Et se pincer pour croire qu'une telle note ait pu être produite sous un gouvernement de gauche et écologiste... Et pourtant... Et pourtant, au fond, comment être surpris quand on se souvient des récentes déclarations de Manuel Valls sur ce sujet ? Rappelez-vous, c'était le 5 novembre dernier, alors que les forces de l’ordre se déchaînaient contre les opposants à Notre -Dame des Landes.
Le collectif lluviacomunicación, créé il y a 10 ans dans la région centre-sud de l’Amazonie équatorienne, a été Lire la suite »
Equateur : détention arbitraire de Javier Ramirez, un des dirigeants d'Intaglun, 21/04/2014 - 11:44 — administrateur
Date de publication:
Jeudi, 10 Avril, 2014
Par:
Cordinadora zonal del Intag
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