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Mines urbaines : une option pour pallier la pénurie de métaux ?

Date de publication: 
Mercredi, 5 Mars, 2014
Par: 
La Baleine 174 - De la surconsommation à l'économie de la convivialité

Source : http://www.amisdelaterre.org/Mines-urbaines-une-option-pour.html

Les ressources s'épuisent, les mines les plus accessibles ont déjà été exploitées. Il y aurait désormais plus d'or dans une tonne de vieux téléphones portables que dans une tonne d'un gisement d'or exploité. L'idée d'exploiter les << mines urbaines >> émerge : changera-t-elle les comportements ?

L'engouement pour les nouvelles technologies augmente l'utilisation de métaux : en 1980, un ordinateur en comptait une dizaine, aujourd'hui il en compte plus de 60. Des appareils plus nombreux dans lesquels le nombre de métaux croît, tout comme leur rareté à l'échelle de la planète. Au point qu'aujourd'hui, l'épuisement des gisements inquiète les décideurs économiques et politiques nationaux et européens qui élaborent des stratégie pour y pallier1. L'exploitation des mines urbaines autrement dit le recyclage des déchets électriques et électroniques n'est pas la priorité. 

La sécurisation des approvisionnements ou la recherche de produits de substitution, qui passe par l'exploration de nouveaux gisements, lui est préférée. La logique poursuivie est bien de continuer à prélever les ressources encore disponibles, indépendamment des questions de pénurie ou des conflits géopolitiques (en RDC ou en Chine par exemple).

La chasse à l'or de nouveau autorisée dans le Maine-et-Loire

La France de retour à la mine ? En tout cas, la société Variscan Mines a obtenu mercredi un permis pour chercher de l'or et de l'argent dans le Maine-et-Loire. C'est le deuxième permis de ce type accordé ces derniers mois, alors qu'il n'y en avait pas eu depuis plus de 20 ans. Car, aujourd'hui, il y a un vrai regain d'intérêt des industriels pour ces métaux stratégiques.

La société Variscan Mines retourne sur les traces d'un ancien gisement d'or exploité jusque dans les années 50 sur la commune de Saint-Pierre-Montlimart, près de Cholet. 

"Le permis attribué à la société Variscan Mines, également détentrice d'un permis dans la Sarthe, lui permettra d'entreprendre, dans le périmètre d'exploration déterminé, des démarches de reconnaissance et d'acquisition de données pendant cinq ans, afin d'évaluer les ressources en or et en argent susceptibles d'être présentes", précise dans un communiqué le ministère du Redressement productif qui a accordé ce permis exclusif de recherche de mines d'or et d'argent.

SUR UNE COLLINE AU MAROC, DES VILLAGEOIS S'OPPOSENT À UNE MINE

Source : saghro.wordpress.comSource : saghro.wordpress.comIMIDER, Maroc – A près de 1500 mètres d’altitude dans l’Atlas Marocain, un minuscule camp de retranchement a pris forme sur une colline depuis deux ans. Les petits bâtiments de pierre ont un air de gaîté avec leur graffiti, et il y a un musée en plein air. On voit sur de nombreuses portes des inscriptions significatives rappelant par exemple le Révérend Martin Luther King ou Mère Térésa. Sur la digue d’une retenue d’eau, quelqu’un a peint le visage d’un militant local qui est en prison en raison d’une accusation que les gens d’ici considèrent comme fabriquée de toutes pièces.

C’est un peu surprenant de voir une telle installation à cet endroit, mais il y a une raison à cela: l’opposition à l’expropriation par une société d’exploitation minière d’un précieuse ressource en eau, ainsi qu’à la pollution causée par la mine.

Les habitants viennent d’Imider, une municipalité qui compte 6000 personnes dispersées dans sept villages et qui avoisine la mine d’argent la plus productive d’Afrique.

Mais si la région est riche en argent, elle compte une des populations les plus pauvres du Maroc. Les gens d’Imider disent que s’ils en veulent à la mine, c’est parce qu’elle ne leur apporte rien, à part la pollution. Et il y a deux ans, quelques-uns d’entre eux ont gravi la colline et ont coupé l’alimentation en eau de la mine. Depuis ce moment, ils occupent la colline et continuent le combat contre la Compagnie Métallurgique d’Imiter, et par voie de conséquence, contre le roi du Maroc, qui en est le principal propriétaire.

« Nous étions prêts à négocier », dit Brahim Udawd, 30 ans, l’un des leaders du mouvement de contestation, en parlant des événements qui ont amené l’occupation de la colline. « Mais personne n’a prêté attention à nous, et donc nous avons fermé la vanne d’alimentation. Ils prennent l’argent et nous laissent les déchets. »

En ce moment, cette colline, le Mont Alebban, est relativement calme. Les femmes viennent tous les jours faire la cuisine dans les petites maisons en pierre et participent aux réunions stratégiques que les villageois organisent régulièrement.

« Cela fait deux ans et demi que nous sommes ici, et personne n’entend nos cris de détresse, » dit Mina Ouzzine, 40 ans. « J’ai voté oui à la nouvelle constitution parce que j’espérais du changement, plus d’égalité. Nous sommes égaux, mais égaux dans la pauvreté. »

Industrie minière - Tous les contenus

Livre Quel futur pour les métaux ?
Petition Pétition : solidarité avec les défenseurs de Caimanes (Chili)
Article « Eau et Extractivisme » au FAME 2012 [FAL MAG]
Campagne Lettre ouverte au Président de la République du Pérou pour dire NON au projet CONGA
Communiqué SOLIDARITE AVEC CAJAMARCA - PEROU
Communiqué Solidarité avec la population de Cajamarca en lutte contre le projet Conga (COMMUNIQUE)
Communiqué Déclaration de l'axe thématique "Eau et Extractivisme " du Forum Alternatif Mondial de l'Eau (FAME), Marseille, France, 14,17 mars 2012
Événement Eau et industrie minière en Amérique latine : désastres écologiques, résistances sociales
Article Eau et Extractivisme au FAME: du Nord au Sud, un modèle, des luttes
Événement L'eau oui, l'or non ! projection-réunion-débat sur le Proyecto COnga, le 10 février à la Maison de l'Amérique latine
Communiqué Conga No va! manifeste de la marche pour l'eau (Pérou)
Événement Rencontre organisée en préparation du Forum Alternatif Mondial de l'Eau (F.A.M.E.) de Marseille du 14 au 17 mars 2012)
Communiqué votez au Public Eye People’s Award 2012! Vale, la pire entreprise de l'année!
Vidéo L'or des autres - En salle 20 janvier - bande-annonce
Article de presse Pérou: Cajamarca vaut de l'or, ses habitants veulent de l'eau
Communiqué Lettre de soutien et de solidarité avec les communautés du Bassin de Salinas Grandes et de Guayatayoc de Salta y de Jujuy
Article de presse Un village roumain refuse de devenir une mine d’or
Événement Projection du documentaire "Operación Diablo"
Article Révolte des sacrifiés au «développement»
Événement "A ciel ouvert" de Inès Compan au Cinéma.

Brèves

Pollution minière en France, un webdoc de RFI

Saint-Félix-de-Pallières, Thoiras : deux communes rurales du piémont sud-est des Cévennes, ancien pays minier (zinc et plomb), reconverti en écrin touristique.
L’exploitant belge est parti en 1971, en laissant derrière lui près de 3 millions de tonnes de déchets contaminés. Il en a enfoui une partie, sans le reconnaître. Ces résidus recèlent des concentrations hautement toxiques d’arsenic, cadmium, antimoine, thallium, plomb…
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Mine de Phosphate - Tahiti

Après l’étude du potentiel d’exploitation du phosphate sur deux anciens sites d’extraction de l’île de Makatea, la société Avenir Makatea a demandé une extension de son permis exclusif de recherche, ainsi qu'une notice d’impact sur l’environnement.
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Côtes-d'Armor. Un projet d'exploration minière de 400 km²

8 juin 2014 à 07h22 / Benjamin Brehon et Julien Vaillant /

Une société minière vient de déposer une demande de permis d'exploration sur une large zone des Côtes-d'Armor. Il s'agirait de recherche de métaux rares. Des associations de défense de l'environnement s'inquiètent.

Bretagne. Le nouvel eldorado minier (des infos sur les demandes de permis…)

Alors que les cours de certains métaux s'affolent, que des pénuries ponctuelles mais potentiellement catastrophiques pour l'industrie menacent, la France repart à la conquête de ses sous-sols et encourage la prospection. L'une des régions les plus convoitées ? La Bretagne !

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Les collectifs littoral vous informent : -Enquête publique boues rouges

Information Communiqué
Date de publication: 
Lundi, 17 Août, 2015
Par: 
Les collectifs littoral

lgog collectifs littoralDepuis 50 ans, le gouvernement autorise l'industrie de l'alumine de Gardanne à rejeter ses déchets empoisonnés en mer. On les appelle "boues rouges". En 1960 Alain Bombard et Paul Ricard ont alarmé la population mais les conflits d’intérêts ont étouffé leur alerte. Aujourd'hui, c'est une masse de boues équivalent à 100 tours Montparnasse qui gît au large de Cassis tel une décharge à mer ouverte brassée par les courants. Mercure, Chrome, Uranium... Fatalité d'un monde moderne pour les uns, inceste environnemental pour les autres, ces rejets en mer posent le problème de l'héritage toxique pour nos enfants. Cette pollution massive a rendez-vous avec l'histoire car aujourd’hui l'industriel demande une prolongation de son autorisation de rejeter ses effluents chimiques en mer pour 30 ans supplémentaire. Cette demande a déclenché "l'enquête publique" qui aura lieu du 17 août au 25 septembre 2015 ! Ou est quand ?

Cette enquête publique demandé par Altéo, actuel propriétaire de l'usine chimique, se déroulera dans les mairies de 27 communes du triangle Gardanne, la Ciotat et Marseille. Chacun va pouvoir s'y exprimer et donner son avis sur cette "Autorisation". Les commissaires enquêteurs seront présent dans les 27 mairies pour recueillir l’opinion publique, en tenir compte et rendre ensuite un avis favorable ou défavorable. Les collectifs du littoral sont déjà mobilisés et vont monter au créneau pendant cette période. L'objectif est de libérer la mer d'un poison sournois. Soutenez-les et participez à ce mouvement de défense. Comment ? Parlez en à vos proches et dans votre entourage. Pour mener à bien cette défense de l'environnement, les collectifs ont besoin de vous par le biais de dons, de compétences et de vos possibles initiatives. Contactez nous en utilisant notre formulaire .

http://collectifslittoral.fr/index.php/fr/petition-contre-les-boues-rouges

Bien cordialement