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Industrie minière

Brèves

Enquête publique permis de Merléac !

Permis minier dans les Côtes d’Armor : consultation du public jusqu’au 24 juin.

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JUSTICE : Victoire des rondes paysannes devant la CIDH

Les mesures de précaution dictées par la Cour interaméricaine des droits de l'homme (CIDH), en date du 7 mai 2014, en faveur de 46 leaders de la lutte contre le projet minier Conga, ont été présentés jeudi à Cajamarca, lors d'une conférence de presse qui s’est déroulée dans le local du restaurant Zarko, par Ydelso Hernandez et Segundo Perez, les dirigeants CUNAARP, en présence de Manuel Ramos et de l’avocate Zulma Villa Vilchez.
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Ille et Vilaine : avis de mise en concurrence pour le PERM de Dompierre

Un avis de mise en concurrence a été publié au Journal officiel du 17 Avril 2014 concernant  une demande de permis exclusif de recherches de mines de tungstène, étain, molybdène, zinc, plomb, cuivre, or, argent et substances connexes dans le département d'Ille et Vilaine. Cette demande, déposée par la société Variscan Mines, est dénommée  "Permis  de Dompierre" .

avis de mise en concurrence : http://www.mineralinfo.fr/sites/default/files/upload/documents/actu/2014_04_17_avis_mise_en_concurrence_dompierre_variscan.pdf

carte : http://www.mineralinfo.fr/sites/default/files/upload/documents/actu/actu_per_dompierre_carte.jpg

Mines : comment Montebourg a imposé son filon

LAURE BRETTON 9 MARS 2014 À 22:20 (MIS À JOUR : 10 MARS 2014 À 10:14)
RÉCITLe ministre du Redressement productif a accéléré l'annonce de la création de la Compagnie nationale des mines de France alors que Matignon n'avait pas rendu tous les arbitrages.
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Documents

Lorsque « résister » devient « créer » : l’expérience d’un mouvement socio-environnemental equatorien

Anna BEDNIK, dans Résistances, revue Pandora, nº8, Paris VIII, 2008

Au Pérou et au Guatemala, les votations citoyennes cherchent à freiner l’installation des entreprises minières. Les  indigènes de  l’Amazonie équatorienne poursuivent en  justice Chevron-Texaco pour  les dégâts occasionnés par ses activités d’exploitation pétrolière. Au Chili, les mapuches luttent contre les entreprises  forestières.  En Honduras,  les  pêcheurs  tentent  de  contenir  le  développement  d’élevages industriels de crevettes dans les mangroves. Ce ne sont que quelques exemples des nombreux fronts de résistance populaire contre l’exploitation industrielle des ressources naturelles.

 En ce sens, les résistances qu’opposent à ces industries les populations à grande majorité rurales et paysannes  peuvent  être  vues  comme  le  résultat  d’une  conjonction  de  volontés  visant  à  protéger  un certain équilibre de vie. Cette opposition se nourrit aussi du sentiment d’injustice face au peu de place laissé à  l’expression des volontés des populations  locales à  l’intérieur des processus décisionnels qui sont amenés à régir leur devenir. De là, certains mouvements socio-environnementaux franchissent le pas  entre  revendiquer  leur droit  à  l’autodétermination  et  l’exercer pleinement.  Ils  transforment  alors leur  résistance  en  une  force  créatrice,  génératrice  de  propositions  nouvelles,  qui  vont  des  solutions locales  et  tangibles  de  production  ou  d’échange  à  des  formes  inventives  de  penser  le « développement »  et  de  concevoir  l’harmonie  entre  la  société  et  son  environnement  naturel.  Les multiples  réseaux  d’acteurs  locaux,  nationaux  et  internationaux  qui,  dans  bien  de  cas,  se  fédèrent autour de ces mouvements de  résistance, esquissent en même  temps des  formes d’interaction sociale dont  les  objectifs  et  les  modes  de  fonctionnement  défient  la  certitude  de  l’inéluctabilité  de  la mondialisation néolibérale. 

L’histoire  de  la  résistance  au  projet  d’exploitation  de  cuivre  en  Intag,  dans  le  nord-ouest  de l’Equateur,  illustre  la possibilité de cette  transformation  et  « ouvre une  fenêtre d’espoir » pour  tous ceux qui, en Amérique  latine ou ailleurs,  refusent  la destruction des  ressources naturelles au nom du développement économique.