Lorsque nous nous sommes adressés à des instances scientifiques neutres pour connaître les impacts potentiels de l’extraction sur nos vies, elles nous ont expliqué que la destruction serait irréparable, pour ce qui concerne tant les écosystèmes que l’économie de la région.
Lorsque nous avons saisi les tribunaux compétents, ceux-ci n’ont procédé qu’au contrôle de la légalité des permis d’extraction, sans statuer sur le fond et, donc, sur la destruction.
Le maire de Celendin, l’une des provinces directement touchées par le projet minier Conga[i], Coco Urquía (du MAS, le parti au pouvoir dans la región Cajamarca, parti de Gregorio Santos) se vantait pendant sa campagne électorale d’être un “défenseur de l’eau” et s’est fait élire grace à cette position. Récemment, il a déclaré qu'il “n’allait plus manifester pour l’eau puisqu’il était maintenant un membre du gouvernement” !!! Membre du gouvernement de Ollanta Humala qui a fait assassiner les 5 martyres de cette lutte, blessé des dizaines de personnes et poursuivi une centaine au moins de personnes?
Les entreprises minières doivent "prendre leurs responsabilités" dans le drame minier du sud-est du Brésil et se verront infliger une amende immédiate de 67 millions de dollars, a déclaré jeudi la présidente du Brésil, Dilma Rousseff.
"Nous voulons d'abord faire prendre leurs responsabilités aux responsables. Qui est responsable? Une entreprise privée, la Samarco, une grande entreprise avec des partenaires comme Vale et BHP Billiton", a souligné la chef de l'Etat après un survol de la région dévastée dans l'Etat de Minas Gérais (sud-est).
Lettre de soutien aux populations équatoriennes en lutte contre les projets miniers du collectif Stop Mines 23 (Creuse)ven, 07/08/2015 - 16:22 — administrateur |