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L’industrie minière reine du Canada

LA BOURSE DE TORONTO SÉDUIT LES SOCIÉTÉS DE PROSPECTION ET D’EXTRACTION.

La frénésie extractive qui conduit à fouiller le sous-sol canadien pour en tirer hydrocarbures, charbon et métaux défraie régulièrement la chronique [...]. Mais Toronto s’est également spécialisé dans une facette moins connue de cette activité : la cotation boursière des géants miniers mondiaux, à l’abri d’un paradis fiscal et judiciaire.

« De manière générale, dans l’industrie minière, les capitaux à risque viennent du Canada», assène, sur le ton de l’évidence,  l’ingénieur  belge  René Nollevaux, gestionnaire d’une mine de cuivre dans la province congolaise du Katanga (1). De fait, 75 % des sociétés minières mondiales (diamants, or, cuivre, cobalt, uranium...) choisissent ce pays comme lieu d’enregistrement, et 60 % de celles qui émettent des actions en Bourse s’inscrivent au Toronto Stock Exchange (TSX). Entre 2007 et 2011, 220 milliards de dollars canadiens (près de 157 milliards d’euros) y ont été consacrés au financement par actions du secteur minier – plus du tiers du total mondial –, ce qui place Toronto loin devant son concurrent direct, le London Stock Exchange (LSE). En 2011, 90 % des actions émises par cette industrie dans le monde ont été administrées par le TSX (2). > Lire la suite

Le vrai coût des politiques sociales de Rafael Correa

Date de publication: 
Lundi, 4 Novembre, 2013
Par: 
ALDEAH

"Les principaux ennemis de notre projet sont les gauchistes infantiles et les écologistes romantiques”.
(Rafael Correa) [1]

Faire passer les vessies pour des lanternes est un exercice bien connu des politiques. Incontestablement, nombre de dirigeants progressistes d’Amérique latine excellent dans ce domaine lorsqu’il s’agit d’impressionner l’opinion occidentale amie. Se présenter à ses yeux comme humanistes, anticapitalistes, anti-impérialistes et écologistes ne les empêche aucunement, sur le plan intérieur, de conduire des politiques autoritaires en se prêtant au jeu des intérêts du capital international dans le total mépris de l’autonomie des populations et du respect des écosystèmes.

L'emphase révolutionnaire, surtout lorsqu’elle accroche au drapeau rouge un fanon vert, a du crédit auprès de la gauche alternative occidentale. A la recherche d’un contre-modèle, celle-ci est parfois prête à fermer les yeux sur certains « détails ». Nous espérons que cela ne sera pas le cas lors de la prochaine venue à Paris de Rafael Correa, invité à donner plusieurs conférences (notamment le 6 novembre à la Sorbonne). En prévision de cette rencontre, nous, militants impliqués dans des luttes socio-environnementales en France et solidaires avec celles d’ailleurs, souhaitons apporter quelques éclaircissements au sujet du prétendu écologisme de la « révolution citoyenne » [2] en Equateur.

Yasuní-ITT est mort, vive l’extractivisme !

Le monde a certainement perdu une belle utopie avec l’abandon de l’initiative Yasuní-ITT. Cette dernière, initiée par les mouvements écologistes équatoriens et reprise par le gouvernement de Correa dès 2007, engageait l’Etat à laisser sous terre une partie du pétrole du parc national Yasuní en contrepartie d’une contribution de la communauté internationale. Le 15 août dernier, le montant minimum (3, 6 milliards de dollars) n’ayant pas été réuni, Correa jetait le projet aux oubliettes. Le pétrole sera donc exploité dans cette région à la biodiversité unique, territoire de nombreux peuples indigènes, dont certains en « isolement volontaire ». On peut sans doute blâmer ladite communauté internationale pour son manque d’implication (comme l'a fait Correa pour justifier son geste), mais force est de constater que l’avenir de l’initiative a toujours été incertain et que le « plan B » (l’exploitation) n’a jamais été exclu [3].

Blocs pétroliers en Amazonie équatorienneBlocs pétroliers en Amazonie équatorienneCe projet, qui jusque-là avait servi de faire-valoir commode vis-à-vis des écologistes (« infantiles », selon les mots de Correa) comportait déjà une sérieuse limitation. Il divisait le territoire amazonien en deux : d’un côté, un fragile sanctuaire, de l’autre, les zones de sacrifice. De nombreux territoires, dont ceux des Kichwa de Sarayakú, étaient menacés ou déjà concernés par l’exploitation pétrolière.

« Les pollutions engendrées par l’industrie minière représentent un danger pour les décennies à venir »

Des prix records, une demande croissante, un besoin de sécurisation des approvisionnements : une nouvelle ruée vers les minerais est à l’œuvre, partout dans le monde. Face aux multiples impacts de cette industrie, les résistances se multiplient, en Amérique Latine comme en Afrique ou même en Europe. Réussiront-elles à protéger les eco-systèmes menacés ? Entretien avec William Sacher, chercheur basé à Quito, qui travaille depuis 8 ans sur l’exploitation minière industrielle. Un entretien accompagné de photos de cours d’eau pollués par l’acide utilisé dans les mines. [lire la suite]

 

 

Industrie minière - Tous les contenus

Livre Quel futur pour les métaux ?
Petition Pétition : solidarité avec les défenseurs de Caimanes (Chili)
Article « Eau et Extractivisme » au FAME 2012 [FAL MAG]
Campagne Lettre ouverte au Président de la République du Pérou pour dire NON au projet CONGA
Communiqué SOLIDARITE AVEC CAJAMARCA - PEROU
Communiqué Solidarité avec la population de Cajamarca en lutte contre le projet Conga (COMMUNIQUE)
Communiqué Déclaration de l'axe thématique "Eau et Extractivisme " du Forum Alternatif Mondial de l'Eau (FAME), Marseille, France, 14,17 mars 2012
Événement Eau et industrie minière en Amérique latine : désastres écologiques, résistances sociales
Article Eau et Extractivisme au FAME: du Nord au Sud, un modèle, des luttes
Événement L'eau oui, l'or non ! projection-réunion-débat sur le Proyecto COnga, le 10 février à la Maison de l'Amérique latine
Communiqué Conga No va! manifeste de la marche pour l'eau (Pérou)
Événement Rencontre organisée en préparation du Forum Alternatif Mondial de l'Eau (F.A.M.E.) de Marseille du 14 au 17 mars 2012)
Communiqué votez au Public Eye People’s Award 2012! Vale, la pire entreprise de l'année!
Vidéo L'or des autres - En salle 20 janvier - bande-annonce
Article de presse Pérou: Cajamarca vaut de l'or, ses habitants veulent de l'eau
Communiqué Lettre de soutien et de solidarité avec les communautés du Bassin de Salinas Grandes et de Guayatayoc de Salta y de Jujuy
Article de presse Un village roumain refuse de devenir une mine d’or
Événement Projection du documentaire "Operación Diablo"
Article Révolte des sacrifiés au «développement»
Événement "A ciel ouvert" de Inès Compan au Cinéma.

Brèves

Prospection Minière. Contestation dans les Côtes d’Armor

Pas de forage dans le paysage ! Ce tag anti prospection minière donne le ton à Plougonver. Pour contrer le projet « Loc-Envel » qui rayonne sur 25 communes alentour, les opposants ont décidé de se rassembler. Basée à Orléans, la jeune société Variscan Mines France, qui a été créée en 2010, ne regarde pas du côté de Loc-Envel par hasard. Au XVIIIe siècle, le fer extrait de la forêt de Coat an Noz valait de l'or. Lire la suite »

Condamnation de 3 directeurs de Iberpotash (Catalogne)

3 directeurs de la société Iberpotash ont été condamnés à 2 ans de prison. La société israélienne Iberpotash exploite depuis de nombreuses années une mine de potasse qui a gravement pollué les aquifères et le Llobregat. Le Llobregat fournit l'eau a plusieurs usines de potabilisation de l'agglomération barcelonaise.

http://www.naciodigital.cat/ecodiari/noticia/9406/condemna/anys/preso/tres/directius/iberpotash

Bretagne en danger : Le permis de Merléac est octroyé (3 novembre 2014)

Un nouveau permis de recherhce de métaux attribué en Bretagne (permis de Merléac) à la société Variscan Mines

06/11/2014

Par arrêté ministériel du 3 novembre 2014 publié au Journal Officiel le 5 novembre (voir le texte sur http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT0000297017...), le Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique a accordé un permis exclusif de recherches de mines de cuivre, zinc, plomb, or, argent et substances connexes à la société Variscan Mines. Ce permis dit « Merleac » d’une superficie de 411 km² s’étend sur 34 communes des Côtes d’Armor.

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Projet d'attribution de nouveaux permis de recherche d'hydrocarbures, comme s'il en pleuvait !

Source : http://colfertois.canalblog.com/

Une pluie de projet de permis de recherche d'hydrocarbures liquides ou gazeux sur le site du medde
• les permis de Dormans, Montmort et Saint-Martin d'Ablois (Aisne et Marne) 952 km2 au total
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