A terme, la ville est vouée à disparaître ou, plus exactement, à être déplacée, elle et ses 80 000 habitants, à une vingtaine de kilomètre plus loin (ou plus, car plusieurs projets de « relocalisation » ont été élaborés depuis 1971). Déjà, il ne reste quasiment plus rien du centre historique de Cerro de Pasco, « ville opulente » et « ville minière », comme on peut le lire sur son blason. Une partie des habitants du centre ont migré dans la ville nouvelle, San Juan Pampa, située un peu en amont de la mine, qui, depuis, s’est rapprochée dangereusement.
Le 5 mai 2010, le parlement européen à adopté une résolution sur l'interdiction générale de l'utilisation des technologies à base de cyanure dans l'industrie minière de l'Union européenne. Cette résolution a été postérieurement rejetée par la Commission européenne.