A terme, la ville est vouée à disparaître ou, plus exactement, à être déplacée, elle et ses 80 000 habitants, à une vingtaine de kilomètre plus loin (ou plus, car plusieurs projets de « relocalisation » ont été élaborés depuis 1971). Déjà, il ne reste quasiment plus rien du centre historique de Cerro de Pasco, « ville opulente » et « ville minière », comme on peut le lire sur son blason. Une partie des habitants du centre ont migré dans la ville nouvelle, San Juan Pampa, située un peu en amont de la mine, qui, depuis, s’est rapprochée dangereusement.
Malgré l'arrêt de la Cour d'appel à Cajamarca contre l'exploitation minière Yanacocha, celle-ci continue de prétendre que le terrain de la famille Chaupe est sa propriété. Non seulement Yanacocha continue de menacer la famille et mardi, des employés de l’entreprise minière, accompagnés par des effectifs de la DINOES, sont entrés illégalement dans la propriété familiale et ont détruit une partie de l’habitation.
Pour en savoir plus : http://www.aldeah.org/fr/non-au-projet-conga-perou
http://alternatives-projetsminiers.org/wp-content/uploads/docs/doc_debat-public.pdf