A terme, la ville est vouée à disparaître ou, plus exactement, à être déplacée, elle et ses 80 000 habitants, à une vingtaine de kilomètre plus loin (ou plus, car plusieurs projets de « relocalisation » ont été élaborés depuis 1971). Déjà, il ne reste quasiment plus rien du centre historique de Cerro de Pasco, « ville opulente » et « ville minière », comme on peut le lire sur son blason. Une partie des habitants du centre ont migré dans la ville nouvelle, San Juan Pampa, située un peu en amont de la mine, qui, depuis, s’est rapprochée dangereusement.
Les sites d'enfouissement des déchets, appelés communément décharges, contiennent d'importantes quantités de matières premières (cuivre, fer, aluminium). L'augmentation du prix de ces matières encourage la fouille de ces décharges.L'exploitation de "mines urbaines" est l'activité de récupération de matières valorisables à grande échelle, que ce soit dans les décharges, dans des bâtiments désaffectés, dans des casses, par le tri sélectif, ou encore avec la collecte d'électronique chez les particuliers.
http://solidaritecajamarca.blogspot.fr/2013/11/solidariteartistefrancaisevendsson.html
Un beau geste que le Comité de Solidarité avec Cajamarca remercie avec émotion. Nous avons reçu un mot de l'artiste plasticienne française Brig Laugier, qui nous dit :
La "consultation du public" pour les permis exculsifs de recherches de mines "Saint-Pierre" et "Beaulieu" vient de prendre fin. Comme pour le permis de Villeranges, elle a consisté en une simple mise en ligne sur le site du ministère du redressement productif d'une concise documentation relative aux projets d'octroi.