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"No a la mina" à Esquel, Argentine

Date de publication: 
Lundi, 1 Décembre, 2008
Par: 
Aldeah

Esquel (Chubut) est une ville de la Patagonie argentine menacée par la construction d’une mine d’or à sa proximité immédiate (6 km). En mars 2003, la population de Esquel se pronnonce à 81% contre le projet minier, porté par l’entreprise transnationale Meridian Gold.


Ce plébiscite n’empêche cependant pas aux gouvernements national, provincial et municipal de donner le feu vert au projet minier. Les "Voisins Autoconvoqués d'Esquel" (Vecinos Autoconvocados de Esquel) ont alors crée un site Internet www.noalamina.org, pour le coup une vraie « mine » d’information sur les dégâts des industries extractives et les mouvements de résistance qui défient l’industrie et les gouvernements pour sauvegarder l’environnement et défendre leurs droits.

Intag, Equateur : non à la mine de cuivre à ciel ouvert

Rio IntagLa zone d’Intag (environ 1680 km²) correspond à deux-tiers du canton Cotacachi, lui-même appartenant à la province d’Imbabura, située dans le nord-ouest de l’Equateur. Cette région, un réservoir de biodiversité unique au monde est également riche en cuivre. Depuis le milieu des années 1990, pour préserver leur terre et pouvoir décider eux-mêmes de leur avenir, les habitants d’Intag font front aux compagnies minières étrangères. L’exploration minière est dans un premier temps conduite par une filiale de Mitsubishi (Bishi Metals). En 1997, la résistance de la population pousse les Japonais à abandonner leur projet, mais dès 2004 l’entreprise canadienne Ascendant Copper Corporation rachète les concessions.

 

Les politiques de dérégulation des années 1990 et notamment le projet de "développement minier et de contrôle environnemental", financé par un prêt de la Banque mondiale et des donations étrangères, facilitent l'installation des multinationales. La nouvelle Loi Minière met en place des conditions pour "attirer les investissements privés" et transforme les ressources naturelles en objets de spéculation. 

A prix d’or…

Combien « coûte » vraiment une alliance ou un bijou en or ? L’industrie extractive aurifère contamine l’eau potable, nuit à la santé des mineurs et des personnes vivant près des zones d’exploitation et cause de graves dégâts à l’environnement. Comme toutes les industries extractives, elle est aussi source d'importants conflits sociaux, résultats de déplacements de populations et d’expropriation de terres.

  • Vidéo «Conséquences des mines d’or à ciel ouvert », par Noalamina (en espagnol) :

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Brèves

Quand les décharges sont des "mines d'or" !

Les sites d'enfouissement des déchets, appelés communément décharges, contiennent d'importantes quantités de matières premières (cuivre, fer, aluminium). L'augmentation du prix de ces matières encourage la fouille de ces décharges.L'exploitation de "mines urbaines" est l'activité de récupération de matières valorisables à grande échelle, que ce soit dans les décharges, dans des bâtiments désaffectés, dans des casses, par le tri sélectif, ou encore avec la collecte d'électronique chez les particuliers.

SOLIDARITÉ : Artiste vend son anneau d'or pour Cajamarca !

http://solidaritecajamarca.blogspot.fr/2013/11/solidarite­artiste­francaise­vends­son.html

Un beau geste que le Comité de Solidarité  avec Cajamarca remercie  avec  émotion. Nous  avons reçu un mot de l'artiste plasticienne française Brig Laugier, qui nous dit :

France - fin de la "consultation du public" sur les demandes de permis de recherches de mines "Saint-Pierre" et "Beaulieu"

La "consultation du public" pour les permis exculsifs de recherches de mines "Saint-Pierre" et "Beaulieu" vient de prendre fin. Comme pour le permis de Villeranges, elle a consisté en une simple mise en ligne sur le site du ministère du redressement productif d'une concise documentation relative aux projets d'octroi.

Roumanie : nouveau revers pour un projet canadien de mine d'or

La compagnie canadienne Gabriel Resources attend depuis près de quatorze ans le feu vert pour pouvoir implanter une mine d'or à Rosia Montana, un village roumain à 430 km de Bucarest. Mais une commission du Parlement roumain vient de repousser encore un peu plus cette idée, en rejetant, lundi 11 novembre, un projet de loi controversé qui devait en ouvrir la voie.
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