Cette sentence sans précédent, parce qu’elle exige la restauration de la nature dans son état initial et qu’elle va jusqu’à ordonner la démolition d’un des plus grands ouvrages miniers du Chili, a été reçue par une formidable explosion de joie à Caimanes, qui y a vu le couronnement des années de luttes. L’enthousiasme s’est propagé un peu partout au Chili où ils/elles sont de plus en plus nombreux à s’insurger contre les abus des multinationales minières, principalement contre le vol de l’eau.
Avec un investissement estimé à 1 400 millions de dollars, ce gigantesque projet devrait produire 120 000 tonnes de cuivre en 18 ans d’exploitation. Le minerai serait obtenu en utilisant de l’acide sulfurique, puis par lixiviation et dissolution par des solvants et finalement l’électrodéposition. D’énormes quantités d’eau devraient être utilisées selon le procédé choisi.
Le cas Conga a été présenté ce vendredi 9 novembre devant le Tribunal Internacional del Agua à Buenos Aires. Voici le lien vers l'audio de la présentation par Grufides et la Plataforma Interinstitucional de Celendin. On attend le verdict.
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Communiqué de presse STOPMINES : "NOS TERRITOIRES NE SONT PAS «MINABLES» !"ven, 15/04/2016 - 17:02 — administrateur |