Cette sentence sans précédent, parce qu’elle exige la restauration de la nature dans son état initial et qu’elle va jusqu’à ordonner la démolition d’un des plus grands ouvrages miniers du Chili, a été reçue par une formidable explosion de joie à Caimanes, qui y a vu le couronnement des années de luttes. L’enthousiasme s’est propagé un peu partout au Chili où ils/elles sont de plus en plus nombreux à s’insurger contre les abus des multinationales minières, principalement contre le vol de l’eau.
Avec un investissement estimé à 1 400 millions de dollars, ce gigantesque projet devrait produire 120 000 tonnes de cuivre en 18 ans d’exploitation. Le minerai serait obtenu en utilisant de l’acide sulfurique, puis par lixiviation et dissolution par des solvants et finalement l’électrodéposition. D’énormes quantités d’eau devraient être utilisées selon le procédé choisi.
Le maire de Celendin, l’une des provinces directement touchées par le projet minier Conga[i], Coco Urquía (du MAS, le parti au pouvoir dans la región Cajamarca, parti de Gregorio Santos) se vantait pendant sa campagne électorale d’être un “défenseur de l’eau” et s’est fait élire grace à cette position. Récemment, il a déclaré qu'il “n’allait plus manifester pour l’eau puisqu’il était maintenant un membre du gouvernement” !!! Membre du gouvernement de Ollanta Humala qui a fait assassiner les 5 martyres de cette lutte, blessé des dizaines de personnes et poursuivi une centaine au moins de personnes?
Les entreprises minières doivent "prendre leurs responsabilités" dans le drame minier du sud-est du Brésil et se verront infliger une amende immédiate de 67 millions de dollars, a déclaré jeudi la présidente du Brésil, Dilma Rousseff.
"Nous voulons d'abord faire prendre leurs responsabilités aux responsables. Qui est responsable? Une entreprise privée, la Samarco, une grande entreprise avec des partenaires comme Vale et BHP Billiton", a souligné la chef de l'Etat après un survol de la région dévastée dans l'Etat de Minas Gérais (sud-est).
Communiqué de presse STOPMINES : "NOS TERRITOIRES NE SONT PAS «MINABLES» !"ven, 15/04/2016 - 17:02 — administrateur |