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Sous pression, la Société générale se retire d’Alpha Coal, un projet minier destructeur

Stop Alpha CoalStop Alpha CoalLa Société générale vient de déclarer ce 5 décembre par communiqué de presse qu’elle se retirait du projet Alpha Coal, un projet de mine de charbon géante en Australie, très contestée pour ses conséquences négatives sur l’environnement. La banque française invoque le « retard » du projet pour « suspendre son mandat ».Ces derniers mois, la Société générale a été la cible d’actions, de pétitions et d’interpellations de la part d’organisations écologistes, en France comme en Australie. Des organisations, en particulier Attac, Bizi ! et les Amis de la Terre, reprochaient à la banque française d’apporter son expertise financière à ce méga projet d’extraction de charbon sur le littoral du Queensland. Basta ! et l’Observatoire des multinationales vous avaient régulièrement informé sur le sujet. Outre de massives émissions de CO2, des risques de déforestation et d’épuisement des ressources en eau, ce projet minier faisait peser une lourde menace sur la Grande barrière de corail, un écosystème marin unique. L’ampleur des potentielles destructions était telle que d’autres banques et fonds spéculatifs avaient refusé de financer le projet minier.

Chalcidique: Le brouillard de gaz lacrymogènes enveloppe la montagne à Skouries

La manifestati10608694_10201955833376397_286529448276560638_oon la plus massive qui a eu lieu depuis un an à Scouries, a subi une répression policière en proportion. Pluie de gaz lacrymogènes et de grenades aveuglantes, c’est ce qu’on affronté aujourd’hui les manifestants, qui sont restés pendant plusieurs heures sur le Kakkavos, parmi eux de nombreuses personnes âgées et des étudiants. Ils ont répondu à la répression avec humour. Ils ont écrit « Ne nous frappez pas, on vous a apporté de l’eau » sur un pack de bouteilles d’eau qu’ils ont distribué aux MAT, une action inspirée par l’événement d’Exarchia. Ils ont répondu aussi avec courage.

Les manifestants, après avoir reculé, afin d’éviter les gaz chimiques, sont revenus devant l’entrée du site, d’où étaient parties les tensions, en criant des slogans. Cela s’est produit plusieurs fois et peu avant la tombée de la nuit, ils ont pris le chemin du retour.

photo @lolosmarios

09/09/2014 : Canada, l’industrie minière accusée après un désastre écologique

La digue d’un bassin de décantation de rejets issus d’une importante mine d’or et de cuivre à Mount Polley, dans la province de Colombie-Britannique au Canada, s’est rompue début août 2014. Des milliards de litres d’eaux usées et de boues toxiques se sont déversées dans les lacs et cours d’eau environnant. L’état d’urgence a été décrété localement, assorti d’une interdiction de consommer l’eau du robinet. Simple incident malencontreux ? Ou, bien plutôt, résultat de l’affaiblissement progressif des régulations environnementales au Canada pour faciliter le développement de l’industrie minière ?

L’accident, qui a eu lieu le 4 août dernier, est survenu malgré un rapport officiel de 2011 alertant le propriétaire de la mine, Imperial Metals, sur la nécessité de trouver une solution durable pour évacuer les eaux usées s’accumulant dans le bassin. 

Le rapport, commandé par deux tribus des « Premières nations » et payé par Imperial Metals, notait également que la mine n’avait « ni plan de surveillance ni plan d’urgence détaillés ». Dans le même temps, le ministère de l’Environnement de la province a déclaré avoir adressé un avertissement à Imperial Metals en mai dernier - pour la cinquième fois ! -, après que des inspections aient révélé que le niveau des eaux usées dans le bassin de décantation dépassait la limite autorisée. Des eaux usées qui présentaient aussi une concentration anormalement élevée de plusieurs substances, dont le sélénium et le molybdène.

L’accident, qualifié de « plus grande catastrophe minière jamais survenue au Canada », a détruit les écosystèmes de la rivière voisine de Hazeltine Creek, qui abritaient de nombreuses espèces animales. Les boues ont également atteint les lacs Polley et Quesnel, dont la population locale dépend pour son eau potable ainsi que pour la pêche.

Brèves

Quand les décharges sont des "mines d'or" !

Les sites d'enfouissement des déchets, appelés communément décharges, contiennent d'importantes quantités de matières premières (cuivre, fer, aluminium). L'augmentation du prix de ces matières encourage la fouille de ces décharges.L'exploitation de "mines urbaines" est l'activité de récupération de matières valorisables à grande échelle, que ce soit dans les décharges, dans des bâtiments désaffectés, dans des casses, par le tri sélectif, ou encore avec la collecte d'électronique chez les particuliers.

SOLIDARITÉ : Artiste vend son anneau d'or pour Cajamarca !

http://solidaritecajamarca.blogspot.fr/2013/11/solidarite­artiste­francaise­vends­son.html

Un beau geste que le Comité de Solidarité  avec Cajamarca remercie  avec  émotion. Nous  avons reçu un mot de l'artiste plasticienne française Brig Laugier, qui nous dit :

France - fin de la "consultation du public" sur les demandes de permis de recherches de mines "Saint-Pierre" et "Beaulieu"

La "consultation du public" pour les permis exculsifs de recherches de mines "Saint-Pierre" et "Beaulieu" vient de prendre fin. Comme pour le permis de Villeranges, elle a consisté en une simple mise en ligne sur le site du ministère du redressement productif d'une concise documentation relative aux projets d'octroi.

Roumanie : nouveau revers pour un projet canadien de mine d'or

La compagnie canadienne Gabriel Resources attend depuis près de quatorze ans le feu vert pour pouvoir implanter une mine d'or à Rosia Montana, un village roumain à 430 km de Bucarest. Mais une commission du Parlement roumain vient de repousser encore un peu plus cette idée, en rejetant, lundi 11 novembre, un projet de loi controversé qui devait en ouvrir la voie.
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