(Montréal) La pause décrétée par Québec dans l'exploitation du gaz de schiste a été saluée comme un «pas dans la bonne direction» par les environnementalistes et les municipalités, mais les investisseurs ne sont manifestement pas de cet avis. Les entreprises qui sont actives dans ce domaine ont subi une bastonnade en Bourse, hier, si bien que certaines ont perdu le quart de leur valeur.
Le gouvernement Charest s'est rendu à la principale recommandation du Bureau des audiences publiques sur l'environnement (BAPE), dont il a dévoilé le rapport mardi en fin de journée. Le ministre de l'Environnement, Pierre Arcand, a reconnu la nécessité de dissiper les craintes que suscite l'exploitation de la ressource avant d'y donner son feu vert. L'extraction de la ressource devra donc attendre au moins 18 à 30 mois, le temps de terminer une «évaluation environnementale stratégique».
L'annonce a été faite mardi à 16h, alors que les marchés étaient sur le point de fermer. Dès la réouverture de la Bourse de croissance du TSX, hier matin, toutes les sociétés actives dans l'exploration du gaz de schiste ont perdu des plumes. Et certaines beaucoup plus que d'autres (voir le tableau). Lire la suite
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