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Gaz et pétrole (huile) de schiste

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Traduction: Des documents choquants révèlent que le département de la santé de la Pennsylvanie a tiré le rideau sur les signalements d'effets sanitaires du fracking

Des documents choquants révèlent que le département de la santé de la Pennsylvanie a tiré le rideau sur les signalements d'effets sanitaires du fracking

Comment le pétrole de schiste américain s’adapte à la chute des cours

Les compagnies ont utilisé de nombreux leviers, sur les process ou l’innovation, pour réduire leurs coûts.De quoi maintenir leurs marges avec un baril à 70 dollars.

Le derrick se dresse, pas très loin de la Highway numéro 2, qui relie les petites villes de Williston et de Minot, dans le Dakota du Nord. Dans quelques heures ou quelques jours, la tour d’acier sera utilisée pour forer un puits, destiné à produire du pétrole de schiste au cœur du fameux bassin du Bakken. A ses côtés, pas moins de… 13 puits déjà en exploitation, qui balancent lentement leurs têtes de cheval. «  Il y a trois ans, c’était toute une histoire d’avoir deux puits sur un même terrain. Aujourd’hui, la moyenne ici est plutôt de 3 ou 4, et certaines compagnies ont reçu l’autorisation d’aller jusqu’à 20 ! », note Tessa Sandstrom, porte-parole du North Dakota Petroleum Council, qui représente les 500 compagnies pétrolières actives dans l’Etat.

Une majorité d’eurodéputés soutient un moratoire sur le fracking lors d’un vote symbolique

Une majorité d’eurodéputés soutient un moratoire sur le fracking lors d’un vote symbolique.

Les eurodéputés à Strasbourg votent à 338 contre 319 en faveur d’un moratoire sur le fracking pour le gaz de schiste tant que l’on n’aura pas prouvé que c’est sans danger – mais le vote n’aura aucun effet sur le plan pratique.

Ce mercredi, pour la première fois, une majorité d’eurodéputés a soutenu un moratoire sur le fracking pour le gaz de schiste, lors d’un vote symbolique qui, néanmoins, signale peut-être des incertitudes à venir pour la Commission européenne et l’industrie.

Le rapport contenant l’amendement voté n’a pas été adopté et le résultat du vote n’aura aucun effet sur le plan pratique. Mais les députés anti-GDS disent qu’ils ont remis la question à l’ordre du jour et ont maintenant le projet de demander un vote plus important sur le problème.

Benedek Javor, eurodéputé vert, a dit aux journalistes du Guardian : » Nous avons envoyé un message politique clair à la Commission  et nous avons montré qu’il existe au Parlement une majorité pour d’autres mesures et actions, auxquelles on peut maintenant s’attendre.  Un nouveau texte interdisant le fracking pourrait désormais être introduit dans un texte (de loi ) qui, s’il était voté, pourrait déclencher des débats officiels à la Commission européenne et parmi les chefs d’état

Javor a été un des présentateurs de l’amendement, avec l’eurodéputé socialiste, Miroslav Poche. Le résultat obtenu va peut-être donner des nausées à Bruxelles. L’an dernier, la Commission a plus ou moins choisi de ne pas faire de la régulation de (l’industrie du) gaz de schiste, suite au lobbying du Royaume Uni, alors que la prétendue « révolution du gaz de schiste «  en Europe est considérée désormais comme « nulle » par les analystes.

D’après des documents examinés par le Guardian, on s’attend à ca que les compagnies de gaz de schiste touchent une nouvelle subvention de 15 millions d’euros de l’Union européenne pour effectuer des études d’impact environnemental. Si cette subvention a peu de chances d’influencer les perspectives du gaz de schiste en Europe, il se pourrait que l’incertitude concernant la régulation en ait.

L’amendement voté aujourd’hui par 338 sur 319, réclamait la fin de l’autorisation de nouveaux explorations et forages « tant que l’on n’aura pas prouvé que c’est sans danger pour l’environnement, les citoyens et les travailleurs. »

On pense que le rapport dont faisait  partie l’amendement est tombé à l’eau parce que les verts et les groupes d’extrême gauche se sont joints aux conservateurs pro-fracking pour voter contre, en raison d’un autre amendement joint qui soutenait ( l’octroi de) fonds publics pour soutenir l’énergie nucléaire.

Theresa Griffin, députée européenne, porte-parole pour l’énergie des travaillistes, dit : » Nous sommes très déçus parce que les conservateurs se sont joints à l’UKIP ( = FN français ) pour faire échouer un rapport très important concernant la sécurité énergétique ,qui comprenait le soutien aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique. Les députés travaillistes veulent faire en sorte que la sécurité énergétique du Royaume Uni soit renforcée par la diminution de notre dépendance vis-à-vis des importations d’hydrocarbures fossiles et le développement des énergies renouvelables. Nous sommes pour les affaires et pour l’environnement et nous savons qu’il est essentiel de développer l’investissement dans les énergies renouvelables partout en Europe. »

Brèves

Baisse de l'activité pour les gaz de schiste aux USA

Première conséquence économique tangible de la baisse des cours du pétrole : le géant minier anglo-australien BHP Billiton va arrêter d'exploiter d'ici le mois de juin 40% de ses plateformes de pétrole de schiste aux Etats-Unis. Le pétrolier Total annonce également une réduction de 2 à 3 milliards de dollars de son programme d'investissements par rapport à celui de l'an dernier. Pour Patrick Pouyanné qui a remplacé Christophe de Margerie à la tête du groupe pétrolier français, la grande inc… Lire la suite »

Après la Pologne et la Lituanie, Chevron abandonne sa quête de gaz de schiste en Roumanie

New York - Le groupe pétrolier américain Chevron a abandonné ses efforts de prospection de gaz de schiste en Roumanie, le dernier pays européen où il était encore actif dans ce domaine.

Après l'arrêt de ses projets en Pologne, Ukraine et Lituanie, cela nous laissait la Roumanie où nous sommes en passe d'abandonner nos intérêts dans les concessions accordées par le gouvernement local, a indiqué un porte-parole de l'entreprise au Wall Street Journal.

Ce responsable n'a pas précisé les raison de cette décision.
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L'exploitation du gaz de schiste n'est pas une priorité pour l'Algérie selon Rebrab

Loin des appréhensions environnementales provoquant une contestation qui dure depuis 45 jours à In Salah, au sud du pays, ainsi que des tentatives de réassurance de la part du gouvernement, l’exploitation du gaz de schiste n’est pas "une priorité" économique pour l’Algérie, selon Issad Rebrab.

Pour le patron du groupe Cévital, l’Etat s’est concentré uniquement sur "la richesse très simple à tirer du sous-sol algérien, alors qu’il y a des centaines de richesses qu’on peut créer".

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Documents

Communiqué de presse STOPMINES : "NOS TERRITOIRES NE SONT PAS «MINABLES» !"

Date de publication: 
Vendredi, 15 Avril, 2016
Par: 
Collectifs STOPMINES, Collectifs Anti Gaz et pétrole de schiste et de couche, inter collectifs

Communiqué de presse STOPMINES
[email protected]

 

 
NOS TERRITOIRES NE SONT PAS «MINABLES» !

Alors que les projets d'extraction minière pullulent, la contestation s'amplifie et s'organise :  en Bretagne, en Ariège, dans le Morvan, au Pays Basque, dans la Sarthe, dans la Creuse ou encore en Haute-Vienne et en Guyane, les permis de recherches sont imposés par l'État, mais aussitôt dénoncés par les citoyens et les collectivités, attaqués en justice par les associations et rejetés en masse par les agriculteurs et les propriétaires des terrains concernés. 

De la désinformation des populations :

Le ministère de l'Industrie et les sociétés de l'industrie minière ont mis en place une stratégie visant à convaincre l'opinion publique que les projets miniers sont  aujourd'hui  «responsables». Ils s'apprêtent à dévoiler ce printemps, le contenu d'un «livre blanc» des bonnes pratiques minières ainsi qu'une convention «d'engagement volontaire» de l'industrie minière. Des associations de protection de l'environnement (France Nature Environnement, Les Amis de la Terre) et l'association Ingénieurs sans Frontières ont refusé de servir de caution à cette mascarade.