’exploitation controversée aurait été la première du genre en Chalcidique, où les 317 km2 de concessions minières incluent deux mines souterraines, le site actif de Stratoni et celui d’Olympiada, qu’Eldorado Gold voulait remettre en fonction, parallèlement à la nouvelle mine à ciel ouvert de Skouries. Pour cette dernière, il était prévu d’évider la montagne, créant un vaste cratère d’un diamètre de 700 mètres – d’après l’entreprise ; dans les faits, beaucoup plus. Dans un second temps, serait creusée une mine souterraine de 800 mètres de profondeur.
Avant que l’arrivée d’Alexis Tsipras au pouvoir ne marque un coup d’arrêt au projet, cette mine a constitué une source de conflit avec les populations locales, notamment parce que la montagne visée, le Kakavos, abrite les plus importantes réserves en eau douce de toute la région (voir encadré). Or, sans aucune concertation, et sous pression d’élus locaux intéressés, l’ancien gouvernement Samaras avait approuvé, en juillet 2011, « l’investissement » Eldorado Gold. En dépit de la très forte contestation de la communauté locale et des résultats des études d’organismes scientifiques indépendants tels que la chambre technique de Grèce-département de Macédoine et le conseil de l’environnement de l’université de Thessalonique, qui avaient émis des avis négatifs. En mars 2014, plus de 4 km2 de forêt publique ont donc été cédés, sans contrepartie financière officielle, à l’entreprise en vue du creusement de la mine de Skouries. Protégée par une loi constitutionnelle, la forêt primaire ne peut être détruite en Grèce. Qu’à cela ne tienne… Lire la suite sur l'humanite.fr
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