Furieux d'avoir été laissés dans l'ignorance d'une pollution à l'arsenic, au plomb et au cadmium, identifiée par l'Etat depuis 2007 mais révélée en 2014, les riverains de deux anciennes mines de fer et de zinc, près d'Alès, dans le Gard, s'inquiètent des conséquences éventuelles sur leur santé.
FD avec afp, Publié le 03/06/2015 | 11:25, mis à jour le 03/06/2015 | 11:48
Dans un rapport rendu public en mai, l'Agence régionale de santé (ARS) a révélé des "teneurs en plomb et en arsenic exceptionnellement élevées" et des "teneurs importantes en cadmium", entre Anduze et Alès.
L'ARS s'est alarmée "des conséquences sur la santé à long terme, même en l'absence de symptômes à l'heure actuelle" et a décidé de mettre en place dès septembre une veille sanitaire pour 2.800 personnes, soit les riverains de deux anciennes mines de fer et de zinc, dans les communes de Thoiras, Tornac, Saint-Félix-de-Pallières, Générargues et Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille.
Une veille sanitaire pour les populations
Des prises de sang seront pratiquées sur ces personnes afin de leur "proposer, si nécessaire, une prise en charge médicale", a précisé l'ARS. Dans les communes concernées, l'inquiétude le dispute à la colère. "J'ai du plomb et de l'arsenic dans mon jardin", déplore une retraitée qui a acheté en 2014 sa maison à Saint-Félix-de-Pallières. Une expertise indépendante qu'elle a commandée depuis, a démontré dans son jardin des taux 2 à 2,5 fois supérieurs à la limite légale.Lire la suite
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