Près de 800 personnes ont participé, vendredi soir, à la réunion publique sur «le projet d'étude et de recherche de la mine de Salau» organisée par l'association PPERMS au parc des expositions de Saint-Girons.
L'objectif de la soirée était d'expliquer le projet d'étude et de recherche autour de la mine de tungtsène qui a fermé ses portes en 1986. Michel Bonnemaison, directeur de Variscan mines, qui porte le projet d'étude et de recherche ; Philippe D'Arco, professeur à l'université de Paris VI ; Jean Fauré et Yves Loïc, géologues ; Fernand Gué, chef porion de la société Anglade jusqu'en 1986, et Jean-Louis Causse, médecin, ont tour à tour répondu aux questions. Dans un premier temps, ce sont les recherches scientifiques qui ont été abordées. L'exploitation ne commencerait que dans sept à huit ans «si toutes les conditions sont remplies». La position exacte de la galerie d'exploration nécessite, selon le porteur de projet, «encore six à huit mois d'étude et le creusement ne commencerait pas avant un an et demi.»
Selon M. Bonnemaison, «le gisement de Salau pourrait, si les espoirs se confirment, durer une cinquantaine d'années.»
Les intervenants ont mis en avant «l'hydrométallurgie, une technique parfaitement maîtrisée et sans danger pour les hommes et l'environnement, qui permettrait de traiter le minerai de Salau sur place, de produire l'oxyde de ce métal.» L'exploitation du site pourrait déboucher sur «la création de soixante emplois supplémentaires.» Cette possibilité serait un atout supplémentaire pour l'économie locale, ont relevé les intervenants qui ont également précisé : «Nos industries de l'aéronautique, de l'Aérospatiale et de l'armement ont besoin de tungstène et actuellement la France est dépendante de la Chine, qui fournit 85 % du marché mondial.» Lire la suite
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