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STOP et NON AUX HYDROCARBURES DE SCHISTES ! (agglutination)

Primaire à droite : ce gaz de schiste qui les met d'accord - Le Point

Google actu "Schiste" - sam, 23/04/2016 - 07:18

Le Point

Primaire à droite : ce gaz de schiste qui les met d'accord
Le Point
En déclarant que Les Républicains doit être le « parti des gaz de schiste », en février, au conseil national de sa formation politique, Luc Chatel n'aurait su mieux dire. En effet, s'il y a bien un sujet qui met tout le monde d'accord ou presque à ...

et plus encore »

Informer n'est pas un délit

COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE - ven, 22/04/2016 - 22:43
INFORMER N'EST PAS UN DÉLIT :
UN LIVRE CONTRE LES CENSURES

Alors que de nombreux scandales éclatent en France, une majorité de parlementaires européens a choisi récemment d'ériger en principe le « secret des affaires », à travers le vote d'une directive qui permettra de poursuivre systématiquement et massivement désormais tous les journalistes et lanceurs d'alerte. A moins que la France et d'autres pays, via le Conseil des Etats membres ne bloquent dans les semaines qui viennent cette directive dangereuse. Mais encore faut-il avoir la volonté de défendre - avec sincérité - la liberté d'informer et le droit de savoir de 500 millions d'Européens.

INFORMER N'EST PAS UN DÉLIT : UN LIVRE CONTRE LES CENSURES

Seize journalistes racontent dans un livre collectif, Informer n'est pas un délit, dirigé par Fabrice Arfi (Mediapart) et Paul Moreira (agence Premières Lignes), les coulisses de certaines de leurs enquêtes et les embûches posées sur le chemin de la liberté d'informer.

C'est une première en France. Seize journalistes ont décidé de raconter dans un livre collectif, Informer n'est pas un délit (Calmann-Lévy), dirigé par Fabrice Arfi (Mediapart) et Paul Moreira (agence Premières Lignes), les coulisses de certaines de leurs enquêtes célèbres et les embûches posées sur le chemin de la liberté d'informer.

Préfacé par la journaliste de France 2 Élise Lucet, présentatrice du magazine d'enquête Cash Investigation, l'ouvrage aborde toutes les facettes de ces nouvelles censures qui font de la France une démocratie ni adulte ni protectrice sur le terrain du droit de savoir des citoyens : espionnage, menaces, pressions, harcèlement judiciaire, contournement du droit de la presse, secret défense, secret des affaires, poids des lobbys…

À l'occasion de la parution de l'ouvrage, qui sera en librairie ce mercredi 30 septembre, Mediapart publie le chapitre rédigé par Paul Moreira, qui démonte ce culte du secret si français qui empêche un véritable accès aux documents administratifs. Cet accès existe depuis des décennies en Suède, en Grande-Bretagne ou aux États-Unis. Sans que ces pays ne se soient soudainement transformés en dictatures de la transparence…

De la liberté d'informer
Par Paul Moreira

Journalistes et lanceurs d'alerte vivent avec la possibilité permanente de voir leurs fichiers et le contenu de leurs mails visités. Pas seulement par la NSA. J'ai appris lors d'enquêtes auprès des vendeurs d'armes électroniques qu'il n'est plus réservé aux services secrets de pénétrer les systèmes informatiques, d'observer ce que contient un ordinateur. Le marché est désormais ouvert aux privés.
Chaque communication électronique avec des géants économiques nous met en état d'insécurité. Peuvent-ils cracker mon ordinateur ? Mon téléphone ? Oui, ils le peuvent. Vont-ils le faire ? La menace plane sans cesse.
Aujourd'hui, la transparence est une arme presque exclusivement aux mains des pouvoirs économiques ou politiques. Le citoyen, journaliste ou lanceur d'alerte, n'a jamais été aussi vulnérable. Le droit à l'information, lui, est sans cesse contesté.

Pour les enquêtes touchant les multinationales, nous prenons désormais des précautions exceptionnelles. Pendant les réunions, les possesseurs d'iPhone les déposent dans une pièce suffisamment lointaine. Les autres font sauter carte SIM et batterie. Nous débranchons du réseau téléphones filaires et ordinateurs. Nous n'ouvrons jamais aucune pièce jointe qui nous paraît suspecte. Pour les points vraiment sensibles, si nous ne voulons prendre aucun risque, nous avons recours à la bonne vieille poste. Une lettre manuscrite, écrite au stylo et délivrée par un facteur, à vélo.

Voilà le monde dans lequel nous vivons. Tous, journalistes comme lanceurs d'alerte ou simples citoyens, peuvent être en permanence observés, enregistrés, traqués. Une guerre asymétrique. L'arsenal protégeant l'opacité des pouvoirs est sans commune mesure avec celui de l'accès à l'information des citoyens.

Pourtant, ce n'est pas une fatalité ...
Dès 1776, la Suède a appliqué ce principe très simple : le public a le droit de savoir. Savoir ce que les élus et fonctionnaires font de l'argent public. Savoir sur quoi ils s'appuient pour prendre des décisions d'intérêt public. Cet accès, ce droit de regard, est inscrit dans la Constitution et dans l'ADN des sociétés scandinaves.

Aux États-Unis une loi, le Freedom of Information Act, autorise n'importe quel citoyen – américain ou pas… – à solliciter des documents auprès de la CIA, du FBI, du département de la Défense. Le FOIA est utilisé quotidiennement par des milliers de citoyens pour tenter de mettre en lumière des affaires plus concrètes, liées à la pollution, la santé, l'environnement. Aussi gênante soit-elle pour le gouvernement, cette loi est devenue partie intégrante du diagramme démocratique américain et aucun homme politique n'oserait la supprimer.

Au Royaume-Uni, la première loi sur l'accès aux documents administratifs a été votée en 2005 mais Tony Blair regrette cette promesse de campagne : « On ne peut gouverner, poursuit Tony Blair dans une interview à Associated Press, le 17 novembre 2011, sans pouvoir tenir des discussions confidentielles concernant des problèmes de la plus haute importance.

En vérité, la loi anglaise, comme la loi américaine, connaît des exemptions. Si la déclassification des documents met en danger la sécurité nationale, ceux-ci devront rester secrets. Mais les demandes des citoyens sont soumises à un « test d'intérêt public ». Une notion absente du droit français. Cela signifie que si l'intérêt public est supérieur au statut d'exemption, alors celui-ci doit être levé.

En France, il existe bien une loi d'accès aux documents administratifs. Celle-ci a été votée en 1978. Mais elle connaît tant d'exclusions qu'elle est quasiment inutilisable.
Enfin – détail qui achève de vider de sens la loi de 1978 –, arguant de la nécessaire « protection de la vie privée », si la divulgation d'un document comporte un nom propre et vient à « porter préjudice » à un fonctionnaire, celle-ci est impossible.
Une instance devrait faire office de contre-pouvoir : la CADA, Commission d'accès aux documents administratifs. Formée de juristes et d'historiens, elle a été mise en place pour convaincre l'administration de respecter la loi. Mais son rôle n'est que consultatif. Elle permet de débloquer certaines situations, mais dès qu'on arrive sur des affaires vraiment sensibles, ses avis ne sont pas pris en compte. En bref, la loi de 1978 est inutilisable et inutilisée, sauf pour la transmission de dossiers médicaux et de documents du cadastre.
Il existe bel et bien un nœud français. Un accommodement avec le non-dit, l'opaque, le flou.
Voici donc circonscrit le gène de l'opacité administrative française. Lorsque la vérité surgit, c'est par accident.

On aimerait penser que la France va assez rapidement rejoindre le Royaume-Uni et les États-Unis dans une législation plus citoyenne dans l'accès aux documents et archives. Ce n'est pas le cas.

Pendant la présidence Sarkozy, une loi de programmation militaire a étendu le secret-défense à des lieux devenus inaccessibles aux perquisitions judiciaires.

À la lecture des actuelles exclusions prononcées par la CADA, on mesure à quel point une muraille de Chine sépare les citoyens de l'administration lorsqu'on évoque les documents. « La communication des documents doit être refusée lorsqu'elle pourrait porter atteinte à l'exercice des activités régaliennes de l'État. Ainsi ne sont pas communicables : les délibérations du gouvernement, le secret de la défense nationale, la conduite de la politique extérieure ; la monnaie et le crédit public ; la sûreté de l'État, la sécurité publique ou des personnes ; le déroulement des procédures juridictionnelles ; la recherche des infractions fiscales et douanières. »

En bref, l'essentiel de l'activité de l'État français devient invisible à la société civile. Il existe pourtant aujourd'hui une urgence démocratique à instituer une véritable loi d'accès aux documents.
Il est vital que la transparence devienne enfin la règle et le secret l'exception.

Sources de l'article : Médiapart

Note du Collectif 07 SGDS : dans ces conditions, les luttes telles que celles que nous menons contre les gaz et huiles de schiste pourraient devenir plus difficiles encore. Mais la détermination et le désir de justice des citoyens font que cette aristocratie ne pourra plus contenir longtemps la démocratie.

Le gaz de schiste refait surface à l'Assemblée - Nawaat

Google actu "Schiste" - ven, 22/04/2016 - 20:43

Nawaat

Le gaz de schiste refait surface à l'Assemblée
Nawaat
Cette fois, c'est le gaz de schiste! C'est sur ces roches dures, compactes et controversées que les députés de la Commission de l'industrie, de l'énergie, des ressources naturelles, de l'infrastructure et de l'environnement semblent s'être heurtés hier ...

et plus encore »

Le gaz de schiste refait surface à l'Assemblée - Nawaat

Google actu "Schiste" - ven, 22/04/2016 - 20:39

Nawaat

Le gaz de schiste refait surface à l'Assemblée
Nawaat
Cette fois, c'est le gaz de schiste! C'est sur ces roches dures, compactes et controversées que les députés de la Commission de l'industrie, de l'énergie, des ressources naturelles, de l'infrastructure et de l'environnement semblent s'être heurtés hier ...

Le gaz de schiste d'Argentine attend les investissements étrangers - LeGazdeSchiste

Google actu "Schiste" - ven, 22/04/2016 - 15:20

LeGazdeSchiste

Le gaz de schiste d'Argentine attend les investissements étrangers
LeGazdeSchiste
Car selon cette administration, l'Argentine serait tout simplement le 2ième pays au monde en termes de réserves de gaz de schiste. La première place revient à la Chine mais l'Argentine dépasserait ainsi largement les Etats-Unis et l'Algérie qui ...

Situation énergétique de l’Argentine


20.04.16. - Selon les estimations de l’EIA américaine l’Argentine disposerait des deuxièmes ressources de gaz de schiste au monde derrière la Chine et devant l’Algérie et les États-Unis. Ces ressources seraient notamment situées dans le bassin de Neuquén au centre du pays. Avec sa réforme fin 2014 de la loi de 1967 sur les hydrocarbures, Buenos Aires souhaite encourager les investissements des entreprises étrangères portant sur ses gisements de gaz et de pétrole non conventionnels.

Dans cette note, l’EIA américaine dresse le portrait énergétique de l’Argentine, pays d’environ 2,8 millions de km2 (soit 5 fois la superficie de la France métropolitaine) qui se trouve aujourd’hui dans une situation économique délicate : croissance très faible, inflation élevée, besoin de financements lourds, notamment dans le domaine de l’énergie, etc. Précisons toutefois que l'Argentine est revenue sur les marchés financiers après 15 ans d'absence avec un emprunt de 16,5 milliards de dollars destiné à rembourser ses créanciers et tourner la page de la faillite de 2001.

Le gaz naturel constitue la principale source d’énergie de ce pays : elle a satisfait près de 52% de la consommation d’énergie primaire argentine en 2014. Malgré ses importantes ressources, le pays reste un importateur net de gaz à l’heure actuelle, ses principaux fournisseurs étant la Bolivie et Trinité-et-Tobago (gaz naturel liquéfié).

L’Argentine s’appuie également sur le pétrole pour satisfaire près d’un tiers de ses besoins énergétiques, principalement dans les transports. Le pays dispose de réserves prouvées de pétrole limitées à l’heure actuelle : de l’ordre de 2,4 milliards de barils de brut début 2016, ce qui correspond aux 5e réserves prouvées d’Amérique du Sud, derrière le Venezuela, le Brésil, l’Équateur et la Colombie. Le pays souhaite toutefois fortement développer sa production d’huile de schiste ce qui lui permettrait de réduire sa dépendance énergétique (plus des deux tiers des produits pétroliers importés par l’Argentine proviennent actuellement des États-Unis).

[…]

 

Lire l'étude: http://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/pdf-pt-vue/situation_energetique_de_largentine.pdf
isa77_Jouarre's insight:

Un nouveau podium, après la Pologne, la Chine, l'Algérie, c'est au tour de l'Argentine de monter sur la deuxième marche. 

C'est surtout un moyen d'attirer l'attention des investisseurs qui s'étaient désinteressés de l'Argentine ces dernières années pour cause de faillite…



See it on Scoop.it, via schiste, huile, gaz et fracturation

Attention, séisme! L'extraction de gaz de schiste menace les USA - Sputnik France

Google actu "Schiste" - jeu, 21/04/2016 - 11:21

Sputnik France

Attention, séisme! L'extraction de gaz de schiste menace les USA
Sputnik France
En cause: la fracturation hydraulique utilisée pour extraire des hydrocarbures. Sept millions d'Américains vivent dans des zones à risque. L'Institut d'études géologiques des Etats-Unis (USGS) a récemment publié ses prévisions relatives au risque de ...

Situation énergétique de l'Argentine - Connaissance des Énergies

Google actu "Schiste" - mer, 20/04/2016 - 18:36

Connaissance des Énergies

Situation énergétique de l'Argentine
Connaissance des Énergies
Selon les estimations de l'EIA américaine, l'Argentine disposerait des deuxièmes ressources de gaz de schiste au monde derrière la Chine et devant l'Algérie et les États-Unis. Ces ressources seraient notamment situées dans le bassin de Neuquén au ...

Gaz de schiste : quels sont les dangers ?

18.04.16. - L’exploitation du gaz de schiste est l’un des sujets les plus controversés dans le milieu de l’écologie. Bien qu’il soit prometteur, ce gaz pourrait provoquer des catastrophes majeures s’il était mal exploité.

 

Le gaz de schiste : pourquoi cet engouement ?

Revenons d’abord sur le gaz de schiste. C’est un gaz naturel, composé en bonne partie de méthane et présent à des profondeurs comprises entre 2 000 et 3 000 mètres.
C’est un gaz qui intéresse les investisseurs, pour des raisons multiples :

  • Il participerait à l’indépendance énergétique de la France : à l’heure actuelle, 98% du gaz français est importé ;
  • L’écologie pourrait y trouver son compte, car le gaz naturel produit moins de gaz à effet de serre que le charbon ou le pétrole ;
  • En outre, l’importation du gaz émet elle aussi des gaz à effet de serre. Une production locale serait ainsi plus écologique ;

 

Les problèmes de la fracturation hydraulique

Le problème du gaz de schiste est bien son exploitation. Etant situés à grande profondeur, les puits doivent descendre jusque-là, puis fracturer la roche qui l’entoure pour pouvoir récupérer le gaz. Pour cela, le gouvernement a d’abord compté sur la fracturation hydraulique, c’est-à-dire l’envoi d’eau sous haute pression (600 bars).
Mais avec l’eau, il faut envoyer des produits, prévus par exemple pour éviter la corrosion des tuyaux. Parmi ces produits, beaucoup sont controversés : s’ils étaient rejetés dans une nappe phréatique, située au-dessus des gisements, des personnes pourraient être contaminées. Parmi ces produits, il y a ceux que l’on appelle des « perturbateurs endocriniens », ou PE. Ce sont des produits qui peuvent créer des problèmes d’ordre hormonal.
Devant le tollé que ces produits ont suscité, le gouvernement a affirmé qu’il n’y aurait aucune exploitation tant qu’une alternative « propre » n’aurait pas été trouvée.

 

La recherche d’alternatives

Ainsi, depuis 2014, la recherche avance pour trouver une solution. A noter que sur le fond, l’opinion publique n’est pas hostile au gaz de schiste : près de 70% des Français approuvent la recherche d’une alternative.
Mais pour l’heure, aucune solution n’a véritablement fait l’unanimité. Pendant un temps, le fluoropropane a été envisagé : ayant la propriété de se mélanger au gaz de schiste, il pourrait être récupéré en même temps que lui et réutilisé. En outre, il n’est pas dangereux pour l’homme. Mais dans le cas d’une fuite, il constituerait un puissant gaz à effet de serre.
D’ailleurs, début 2016, une importante fuite issue d’un puits à gaz de schiste a beaucoup fait parler d’elle. Le méthane qui s’en est échappé a illustré les problèmes environnementaux que pose cette exploitation.

 

Trucs et Astuces

Surveillez l’actualité. Lorsque l’on aura trouvé une alternative propre à cette exploitation, des entreprises se lanceront sur ce créneau. Le secteur pourrait être incroyablement porteur, et ce sera l’occasion d’y investir.


isa77_Jouarre's insight:

Un article dans Boursorama qui vaut le détour ! 

On y apprend que

  • 70% des Français sont favorables au gaz de schiste (si ce n'était pas dangereux). Ce serait interessant de connaître les conditions scientifiques de ce sondage. 
  • la fracturation au fluoropropane a été envisagée. L'idée de professeur Tournesol d'EcorpStim serait donc aux oubliettes?
  • le rédacteur associe la fuite de gaz [qui a duré plus de trois mois, en Californie] au gaz de schiste. C'est un raccourci plus que rapide. C'est un réservoir de gaz, à Porter Ranch, qui a fui pendant des mois parce que les équipements avaient mal été entretenus. Il n'y a jamais eu de fracturation hydraulique à cet endroit. C'est un morceau de pipeline qui a été éventré par un engin de chantier. Certes il est probable qu'une partie du méthane stockée dans ce réservoir provenait de gisements de gaz de schiste. Mais lorsque les opposants à l'exploration et à l'exploitation du gaz de schiste parlent de fuites, il n'est pas question de ce type de fuites! Le plus grand risque est celui de fuites permanentes le long du cimentage ou bien par les failles naturelles situées à proximité de l'endroit fracturé. Fuites sur lesquelles il n'y a strictement aucune possibilité d'intervention. 

Enfin, on appréciera le conseil qui conclue l'article de Boursorama. “Surveillez l'actualité pour savoir quand vous pourrez investir”. 



See it on Scoop.it, via schiste, huile, gaz et fracturation

Treize millions d’Italiens votent pour l’arrêt de l’exploitation du pétrole, mais ça ne suffit pas

Gaz de Schistes Provence - lun, 18/04/2016 - 23:44

         

16 avril 2016 / Andrea Barolini (Reporterre)

Plus de treize millions d’Italiens ont voté pour l’abandon de l’exploitation du pétrole offshore. Mais faute d’un quorum suffisant – il fallait 50 % de participation – la décision n’est pas adoptée.

 ActualisationLundi 18 avril – 16 millions d’italiens ont voté dimanche au référendum sur l’exploitation de pétrole dans la mer. Une majorité écrasante, 85,8 %, a dit « oui » à l’abrogation de la loi – fortement soutenue par le gouvernement de Matteo Renzi – qui concède aux pétroliers le droit d’utiliser les gisements d’hydrocarbures sans aucune limitation dans le temps, à moins de 12 milles des plages italiennes, c’est à dire aussi dans des zones qui devraient être protégées.

Mais 16 millions ne sont que 32 % des électeurs italiens. Le quorum de 50% n’a donc pas été atteint, et le référendum n’a pas été validé. L’Italie va continuer a exploiter le gaz et le pétrole, au mépris des engagement pris lors de la Cop 21 de Paris.

Le dimanche 17 avril se tiendra en Italie un référendum qui décidera du futur de l’exploitation pétrolière et gazière en mer. Les citoyens italiens devront décider d’abroger, ou non, une loi entrée en vigueur en février 2016. Celle-ci, soutenue par le gouvernement de Matteo Renzi (Parti démocrate), concède aux entreprises la possibilité d’exploiter le gaz et le pétrole des gisements offshore jusqu’au tarissement des puits et non plus pour la durée des concessions octroyées par l’État.

Neuf conseils régionaux, avec des majorités de droite comme de gauche, ont demandé et obtenu de donner la parole aux citoyens via ce référendum. Ces régions sont les plus exposées au risque environnemental de l’exploitation d’hydrocarbures, avec des plateformes très proches du littoral (en particulier en mer Adriatique). Mais la loi impose qu’au moins 50 % des électeurs participent au référendum pour que le vote soit valide. Sinon, la loi sur l’exploitation d’hydrocarbures restera en vigueur.

Zones d’exploitation et de recherche d’hydrocarbures en Méditerranée en 2015.

Problème : le gouvernement essaie ouvertement de saboter la consultation électorale, Matteo Renzi ayant déclaré que « le non vote est une option légitime ». Ces propos ont suscité les réactions non seulement des associations écologistes qui se battent pour le « oui » mais aussi du président de la Cour constitutionnelle, Paolo Grossi : « Participer au vote fait partie de la carte d’identité du bon citoyen. »

« Une procédure d’infraction contre l’Italie » 

La ligne du gouvernement est très claire : « Dire non au pétrole et au gaz ? C’est quelque chose que je ne comprends pas, a expliqué Renzi. Est-ce que c’est plus intelligent de l’importer de l’Arabie saoudite ou de Russie ? » Ce à quoi les partisans du « non » répondent que l’Italie importe déjà près de 80 % de l’énergie qu’elle consomme. L’exécutif italien ajoute également que l’interdiction de l’exploitation gazière et pétrolière mettrait 5.000 personnes au chômage.

Mais selon les associations et les régions qui soutiennent l’abrogation, le référendum n’est pas un choix entre pétrole italien et importé. Il s’agit de miser sur les énergies propres et renouvelables, d’abandonner les combustibles fossiles et d’éviter le risque de marées noires. En cas de fuite de pétrole, les côtes italiennes et l’industrie du tourisme seraient menacées par une catastrophe car les 88 plateformes offshore en service actuellement en Italie sont très souvent situées à quelques kilomètres du littoral. Ainsi, dans les Abruzzes, région bordée par la mer Adriatique, les infrastructures pétrogazières sont visibles à l’œil nu depuis les plages.

Des militants de Greenpeace ont suspendu une bannière appelant à voter oui au référendum, vendredi 15 avril, à Venise.

« Même si la loi survit au référendum, explique Dante Caserta, vice-président du WWF Italie, l’Union européenne qui lancera une procédure d’infraction contre l’Italie, car les concessions pour l’exploitation d’hydrocarbures doivent obligatoirement avoir une durée limitée. » « On se retrouve dans cette situation, a-t-il ajouté, car le gouvernement et le Parlement ont donné suite aux requêtes du lobby pétrolier, intéressé à prolonger la vie de ses vieilles plateformes, dont 47,7 % a plus de 40 ans. Ainsi, leurs propriétaires peuvent éviter de payer les coûts de démantèlement. »

D’autres investissements, insistent les associations, sont moins risqués et plus rentables. C’est le cas des énergies renouvelables et en particulier du solaire, énergie que la péninsule possède en abondance. L’Italie, selon le dernier rapport de l’International Energy Agency, vient ainsi de décrocher la première place mondiale pour l’utilisation du photovoltaïque. « Notre pays, conclut Caserta, a besoin d’un programme énergétique sérieux de décarbonisation de l’économie qui soit cohérent avec les engagements pris lors de la COP21 de Paris. »


Gaz de schiste : quels sont les dangers ? - Boursorama

Google actu "Schiste" - lun, 18/04/2016 - 13:53

Gaz de schiste : quels sont les dangers ?
Boursorama
Le problème du gaz de schiste est bien son exploitation. Etant situés à grande profondeur, les puits doivent descendre jusque-là, puis fracturer la roche qui l'entoure pour pouvoir récupérer le gaz. Pour cela, le gouvernement a d'abord compté sur la ...

Frac & Completions Database


Sur le site "Shaleexperts" on trouve des données concernant les fracturations effectuées depuis 2011. On y apprend qu'il y a eu 105.100 puits fracturés entre juin 2011 et décembre 2015. 

On peut trouver des données concernant les entreprises en charge de l'opération de fracturation. On s'aperçoit que même si Halliburton/Baker Hugues ont effectué l'essentiel des fracturations hydrauliques il existe d'autres opérateurs sur le sol américain. 

 

 

Sur le graphique ci-dessus on voit immédiatement l'impact de la baisse du prix du baril. On peut comparer pour chaque mois l'activité en 2014, 2015 et 2016. Le nombre de puits fracturés a été symbolique en mars 2016 alors qu'il était très important (2300) en mars 2014. 



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Projections-débats en Ardèche

COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE - dim, 17/04/2016 - 16:00
PROJECTIONS-DÉBATS EN ARDÈCHE

VENDREDI 22 AVRIL À CHOMÉRAC
20h00 salle du Triolet

Projection du film "No Gazaran",
Un film de de Doris Buttignol et Carole Menduni

Avec la participation du Collectif 07 SGHDS

Soirée exceptionnelle organisée par l'Amicale Laïque de Chomérac

No Gazaran, le film de Doris BUTTIGNOL et Carole MENDUNI témoigne des soubresauts d'une société prise au piège d'un modèle économique en crise en suivant pendant deux ans l'organisation d'un mouvement de résistance historique qui va faire reculer les industriels et l'état.
Lire l'article sur le film 'No Gazaran"


Who wants to drill where? Spring 2016 update


15.04.16. - Summary of recent activity on UK fracking and onshore oil and gas, including applications, consents and withdrawals. 

The list is organised alphabetically first by country, then county and site. (Spool down for Northern Ireland, Scotland and Wales.)

Please let us know if information in this post is missing, inaccurate or out-of-date.

We want to make this as complete and accurate as possible. Contact here.


isa77_Jouarre's insight:

Un état des lieux (forages, permis, mobilisation) en Grande-Bretagne.



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L’eldorado canadien des sables bitumineux broie du noir

16.04.16. - Jeudi soir, jour de paie. Autrefois grouillant et agité, envahi jusque tard dans la nuit par des milliers d’hommes souvent imbibés et imprévisibles, au point que les jeunes femmes de la ville se donnaient le mot pour rester chez elles, Fort McMurray s’est soudainement éteint. Les rues sont désertes, les quelques bars presque vides. Seuls les effluves de pétrole et la route 63 alentour, avec son ballet incessant de camions gigantesques, rappellent l’activité humaine.

Installé au carrefour des vents et du froid, dans ce nord profond et ultraconservateur de l’Alberta, « Fort McMoney », comme on surnommait la ville canadienne il n’y a pas si longtemps tant sa croissance paraissait sans limite, a été frappé à son tour par la chute vertigineuse des prix du pétrole. A 30 ou 40 dollars le baril, les projets d’investissements se sont taris. Le plus grand site mondial d’exploitation de pétrole, avec ses sols gorgés de sables bitumineux évalués à 170 milliards de barils (3e réserve de la planète), tourne au ralenti, malgré la baisse continue des coûts d’exploitation.

[…]  Oubliées les semaines où l’ouvrier qualifié était payé 4 000 dollars la semaine douze-heures-par-jour-sept-jours-sur-sept, primes comprises. Terminés les petits boulots au McDonald’s local à 20 dollars l’heure, le double du salaire habituel. Avec le tiers de ses logements vacants, Fort McMurray connaît désormais le plus fort taux d’inoccupation du pays. Les hôtels sont à moitié vides. Et les ambitions de production des groupes pétroliers ont été revues à la baisse : un peu plus de 4 millions de barils par jour sont attendus en 2030, soit 2 millions de barils de moins que les projections faites en 2014.

En moins d’un an, le secteur a perdu plus de 35 000 emplois dans la région. Le double, si l’on y ajoute les intermédiaires et les sociétés liées à l’industrie pétrolière. […]



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The U.S. has been emitting a lot more methane than we thought, says EPA


15.04.16. - The Environmental Protection Agency has released a major upward revision to its estimates of total emissions of methane, a hard-hitting if short-lived greenhouse gas, in an annual inventory that the agency submits to the United Nations. The revisions will further up the stakes in a political battle over regulations that the agency is preparing to issue that could affect operations at thousands of oil and gas wells.

Data on oil and gas show that methane emissions from the sector are higher than previously estimated,” said the agency in a news release upon the report’s release. “The oil and gas sector is the largest emitting-sector for methane and accounts for a third of total U.S. methane emissions.”

Prior inventories, such as last year’s report, which provided data through the year 2013, had suggested that the U.S.’s highest source of methane was ruminant animalslike cattle and other livestock, rather than the oil and gas industry.

The agency revised upward total methane emissions in the U.S. for the year 2013 from 636.3 million metric tons to 721.5 million metric tons of carbon dioxide equivalents, driven in significant part by increased estimates of emissions from oil and gas operations. And the overall methane emissions number is still higher for 2014, the most recent year in the inventory, at 730.8 million metric tons.

“What EPA essentially is doing is restating the numbers using the better data, that has been collected from the field,” said Mark Brownstein, who heads the oil and gas program at the Environmental Defense Fund, which has focused heavily on the methane issue in recent years. “What has long been thought is that emissions in the field are higher than what had been historically reported in EPA’s emissions inventory, and now, when you use that better data, it is higher.”

Some of the most substantial upward revisions involved emissions from natural gas and petroleum systems across the country — an emissions source that has increasingly been targeted by environmentalists, who say that the boom in domestic oil and gas production has driven greater methane emissions.

[…]


isa77_Jouarre's insight:

Les émissions de méthane dans l'atmosphère relevées par l'EPA ne seraient donc pas dûes aux vaches-qui-pètent?

Quelle surprise…



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Le sommet de Lausanne prédit la fin de la baisse du pétrole

12.04.16. - Les professionnels du trading de matières premières se réunissent pour la cinquième fois au Beau-Rivage Palace. La remontée des prix du brut et le ralentissement de la croissance des stocks de pétrole est au coeur des discussions de mardi. La remontée des prix du pétrole, après un an et demi de baisse, est devenue le thème dominant du cinquième «FT commodities global summit» qui s'est ouvert aujourd'hui à Lausanne.

Quelque 450 traders, banquiers, investisseurs des hedge funds et spécialistes du transport maritime, représentant le gratin de l'industrie des matières premières, se pressent au Beau-Rivage Palace ce mardi et mercredi.

«Nous avons assisté au plus grand effondrement de prix en une génération, et les prédictions d'un rebond ne se sont pas matérialisées», a résumé le rédacteur en chef du Financial Times, Lionel Barber, en ouverture de la conférence. Mais cela pourrait bientôt changer, au moins pour le pétrole, selon les professionnels présents au sommet.

[…]

Une star française des hedge funds pétroliers, Pierre Andurand, estime que des «signaux clairs» pointent vers un retournement du marché. «Le taux d'augmentation des stocks ralentit, a-t-il expliqué. La baisse des investissements est suffisante pour rééquilibrer le marché, à un moment donnéIl voit les stocks baisser d'ici début 2017, le pétrole atteindre 60 dollars cette année et 80 dollars dans deux ans. Le monde peut s'attendre à une «longue reprise» des prix du brut, selon lui.

 

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Sans baisse de la production US de pétrole de schiste, il n'y aura ... - Maghreb Emergent

Google actu "Schiste" - jeu, 14/04/2016 - 15:24

Bilan

Sans baisse de la production US de pétrole de schiste, il n'y aura ...
Maghreb Emergent
... depuis juin 2014, peut être entraîné principalement par la baisse de la production américaine de pétrole de schiste. Or, le scénario d'une baisse importante de la production ne peut s'envisage sans les Etats-Unis, un des principaux producteurs ...
Un gel de la production pétrolière aurait un "impact limité"Bilan
Pétrole-L'AIE attend peu d'impact d'un gel de la productionBoursorama
Pétrole: le rééquilibrage du marché se profile en fin d'année (AIE)Zonebourse.com
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Sans baisse de la production US de pétrole de schiste, il n'y aura ... - MAGHREB EMERGENT

Google actu "Schiste" - jeu, 14/04/2016 - 15:24

Bilan

Sans baisse de la production US de pétrole de schiste, il n'y aura ...
MAGHREB EMERGENT
Sans baisse de la production US de pétrole de schiste, il n'y aura pas rééquilibrage du marché pétrolier (AIE). Soyez le premier à commenter! Pou l'AIE, le marché pétrolier. Pour l'Agence internationale de l'énergie, le marché pétrolier a besoin ...
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Incertitudes sur un accord pétrolier à Doha20minutes.fr
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The unConstitutional Pipeline Home - Stop the Pipeline


05.04.16. - Williams and Cabot, are proposing to build the Constitution pipeline through our lawns, fields, forests, wetlands and streams. People from along the proposed route – all 120 miles from Pennsylvania to Schoharie County – have formed a coalition to try to stop them. We invite you to join us stoptheconstitutionpipeline.org


isa77_Jouarre's insight:

Après le Keystone XL pipeline, le Constitution Pipeline…



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