Lorsque nous nous sommes adressés à des instances scientifiques neutres pour connaître les impacts potentiels de l’extraction sur nos vies, elles nous ont expliqué que la destruction serait irréparable, pour ce qui concerne tant les écosystèmes que l’économie de la région.
Lorsque nous avons saisi les tribunaux compétents, ceux-ci n’ont procédé qu’au contrôle de la légalité des permis d’extraction, sans statuer sur le fond et, donc, sur la destruction.
Après la troisième rencontre internationale des personnes affectées par les barrages et leurs alliés, lors de la votation populaire qui a lieu le 7 et le 8 Janvier derniers, la mention "Non au barrage el Zapotillo" obtient 99% des voix. Le projet de construction du barrage el Zapotillo initié en 2005 par les Gouvernements fédéral et étatique de Jalisco et Guanajuato, à travers de la Commission nationale de l’eau (CONAGUA) et les Commissions étatiques de l’eau (CEA) de Jalisco et Guanajuato, aurait pour conséquences de détruire le cours naturel de la rivière Verde, menaçant d’inonder les communautés de Temacapulín, Acasico et Palmarejo où habitent 1000 personnes. Ces dernières verraient leurs droits bafoués et seraient déplacées, devant abandonner leur village, leur patrimoine familial, historique et culturel, ainsi que les 4816 hectares de terres fertiles desquelles elles dépendent.
“Hija de la laguna” : le combat d’une Péruvienne exalte le paysven, 07/08/2015 - 23:00 — J.D. |