Les fleuves, comme toute autre ressource naturelle collective, n’ont pas toujours une « mort naturelle ». Leur mort se caractérise comme écocide et les facteurs de leur mort sont le produit de l’exploitation sans limite que le mode d’accumulation de capital exerce sur la nature avec aucun respect sur cette dernière.
Les premiers assemblées et collectifs socio-environnementaux sont nés il y a moins de 10 ans. Comment a évolué le mouvement ? Quels sont les espaces de renforcement, mais aussi les difficultés qu’il affronte ?
Si nous ne discutons pas, si nous n’élevons pas la température des débats, nous continuerons à faire la même chose, à poursuivre avec un modèle qui a déjà un chemin tout tracé. Il serait acceptable si les gouvernements progressistes et de gauche rétorquaient en disant que « à la fin du mois, l’Etat doit payer les fonctionnaires, les maîtres d’école, les médecins, les infirmières, les militaires; assumer les obligations auxquelles est soumis tout Etat, au moins payer les salaires… Et pour cela, il a besoin de revenus». Mais ce ne sont pas leurs arguments.
A Tamanrasset, plus de 2 000 citoyens issus de plusieurs quartiers ont convergé vers le centre-ville pour marcher ensemble. A Ouargla, les chômeurs ont également improvisé une action de protestation.
Les manifestations contre l’exploitation du gaz de schiste ne cessent de mobiliser au Sud du pays. Une large population a répondu ce jeudi, à l’appel pour une marche pacifique. Selon des sources locales, la marche la plus impressionnante a été observée à In Salah.
Lire la suite »