Par le biais du Front de défense de Tambogrande, les agriculteurs protestent massivement contre le projet minier. En février 2001, ils détruisent les campements de l’entreprise, puis, en juin 2002, organisent un référendum sur l’avenir du projet minier. La population rejette la mine avec 98% de voix. Le referendum de Tambogrande, qui aboutira au départ de l’entreprise minière, fera un cas d’école pour d’autres pays de la région et suscitera de l’espoir pour de nombreux mouvements d’opposition à l’industrie minière.
Ce plébiscite n’empêche cependant pas aux gouvernements national, provincial et municipal de donner le feu vert au projet minier. Les "Voisins Autoconvoqués d'Esquel" (Vecinos Autoconvocados de Esquel) ont alors crée un site Internet www.noalamina.org, pour le coup une vraie « mine » d’information sur les dégâts des industries extractives et les mouvements de résistance qui défient l’industrie et les gouvernements pour sauvegarder l’environnement et défendre leurs droits.
Les politiques de dérégulation des années 1990 et notamment le projet de "développement minier et de contrôle environnemental", financé par un prêt de la Banque mondiale et des donations étrangères, facilitent l'installation des multinationales. La nouvelle Loi Minière met en place des conditions pour "attirer les investissements privés" et transforme les ressources naturelles en objets de spéculation.
Thessalonique (Grèce), 28 mars 2015 (AFP)
Environ 5.000 manifestants, selon la police, ont manifesté samedi dans le calme à Thessalonique (nord) contre un projet d'exploitation de mine d'or par la société canadienne Eldorado Gold, que le nouveau gouvernement s'est engagé à annuler.
"SOS, Non à l'extraction d'or", "De nombreux emplois disparaîtront", proclamaient les banderoles des manifestants, dont la majorité étaient venus à Thessalonique du département proche de Chalcidique où sont situées les mines.
La population d’In Salah est en colère. Des dizaines de personnes ont manifesté cette nuit pour dénoncer l’arrivée du matériel de fracturation hydraulique destiné au puits d’Ahnet 2.
« Nous pensions que ce n’était qu’une rumeur. Mais un groupe de jeune s’est déplacé sur le site est a confirmé l’arrivée des équipements de fracturation hydraulique appartenant à la compagnie américaine Halliburton », explique un militant anti-gaz de schiste.
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Entretien avec Mohamed Benata, réalisation Doris Buttignollun, 29/12/2014 - 16:01 — J.D. |