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Sous pression, la Société générale se retire d’Alpha Coal, un projet minier destructeur

Stop Alpha CoalStop Alpha CoalLa Société générale vient de déclarer ce 5 décembre par communiqué de presse qu’elle se retirait du projet Alpha Coal, un projet de mine de charbon géante en Australie, très contestée pour ses conséquences négatives sur l’environnement. La banque française invoque le « retard » du projet pour « suspendre son mandat ».Ces derniers mois, la Société générale a été la cible d’actions, de pétitions et d’interpellations de la part d’organisations écologistes, en France comme en Australie. Des organisations, en particulier Attac, Bizi ! et les Amis de la Terre, reprochaient à la banque française d’apporter son expertise financière à ce méga projet d’extraction de charbon sur le littoral du Queensland. Basta ! et l’Observatoire des multinationales vous avaient régulièrement informé sur le sujet. Outre de massives émissions de CO2, des risques de déforestation et d’épuisement des ressources en eau, ce projet minier faisait peser une lourde menace sur la Grande barrière de corail, un écosystème marin unique. L’ampleur des potentielles destructions était telle que d’autres banques et fonds spéculatifs avaient refusé de financer le projet minier.

Eloge de la ZAD

Date de publication: 
Lundi, 24 Novembre, 2014
Par: 
Des zadophiles non fanatiques de Nantes, Grenoble, de Carcassonne, et d’ailleurs

Maintenant que s’éteignent les diverses versions qui voulaient couvrir les raisons du meurtre de Rémi F. par l’État — de l’élaboration du mentir-vrai qui tient lieu de discours officiel à la dissolution des responsabilités par gradation hiérarchique, j’ai obéi, j’ai donné l’ordre d’obéir, on ne doit pas mettre en cause la volonté d’obéir — on ne peut pas s’arrêter à demander, même fermement, des démissions, une police mieux faite, etc.

Ce qui a été visé dans la nuit de Sivens, c’est le scandale que représente l’existence même des ZAD et leur possible dissémination. Les ZAD et leurs partisans ne veulent pas uniquement empêcher un aménagement mais y substituer autre chose et c’est l’audace de ce programme, aussi rudimentaire soit-il, qui commence à perturber les partisans du nihilisme de la croissance.

Une ZAD est un territoire où des êtres décident de se passer des institutions pour construire leurs vies. Elle se constitue comme « zone à défendre », mais ses perspectives et sa raison d’être sont en réalité offensives car elle est aussi le lieu pour une opposition résolue au grand saccage de l’aménagement, où peut s’expérimenter des relations humaines hors du cash, de la hiérarchie, de l’utilitarisme économique (écologique), en bref de l’unique pensée des obsessionnels du développement ; le lieu où tente de s’élaborer une utopie à portée de lutte.

« Pour donner corps aux communaux, une assemblée saisonnière ne suffira donc pas, il s’agit de faire communauté. Si nous voulons parvenir à faire coexister les différents usages du territoire, les différents rapports au monde qui se déploient dans ce bocage, il nous faut créer des coutumes, des rites, des solidarités et des habitudes communes. Multiplier les moments de travail en commun, densifier les échanges et les solidarités, les dons et contre-dons qui font l’épaisseur de nos liens. Il faut pour cela construire d’autres espaces, expérimenter d’autres outils, d’autres pratiques, d’autres formes que les assemblées, même si ces dernières sont indispensables par ailleurs. Il nous faut approfondir les rencontres, les passerelles entre les mondes, et les amitiés improbables nées de cette lutte. »
(De la ZAD aux communaux ? Quelques pistes à explorer pour aller plus loin…, texte circulant à Notre-Dame-des-Landes).

Sans conteste, ce genre d’idéal pratiqué et érigé en plate-forme commune pourrait cristalliser et fédérer bien des refus, des dégoûts que suscite cette société.

Pour en revenir au barrage de Sivens, la mise en commun des 184 retenues d’eau privées, totalisant trois fois la capacité du barrage, accélèrerait le démantèlement nécessaire du totalitarisme industriel.

La possibilité d’une multiplication des ZAD est un véritable cauchemar pour la domination et c’est pour cela qu’elle commence à mobiliser ses troupes citoyennes. A Albi, la FNSEA organise une manifestation probarrage et dénonce les zadistes comme « djihadistes verts » ; à Nantes le lobby du BTP et son émanation associative défilent pour un démarrage immédiat du chantier accusant l’ACIPA et les Verts « d’être la vitrine légale d’un mouvement armé » (sous-entendu les zadistes) ; à Grenoble les milieux économiques coalisés sous l’égide de la Chambre de commerce et d’industrie font passer en force le tourisme sous bulle de verre dans la forêt des Chambarans ; à Carcassonne les productivistes agricoles laissent derrière eux une banderole sur laquelle est écrit « Mort aux loups et aux écolos (les écolos en premier) ».

Nul doute qu’avec le temps ils progresseront, appuyés par tous les représentants de la machine à gouverner, vers une définition plus exacte de ceux qui réellement dérangent. Nous aussi.

SIgné : Des zadophiles non fanatiques de Nantes, Grenoble, de Carcassonne, et d’ailleurs

Source : http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/1...

Chalcidique: Le brouillard de gaz lacrymogènes enveloppe la montagne à Skouries

La manifestati10608694_10201955833376397_286529448276560638_oon la plus massive qui a eu lieu depuis un an à Scouries, a subi une répression policière en proportion. Pluie de gaz lacrymogènes et de grenades aveuglantes, c’est ce qu’on affronté aujourd’hui les manifestants, qui sont restés pendant plusieurs heures sur le Kakkavos, parmi eux de nombreuses personnes âgées et des étudiants. Ils ont répondu à la répression avec humour. Ils ont écrit « Ne nous frappez pas, on vous a apporté de l’eau » sur un pack de bouteilles d’eau qu’ils ont distribué aux MAT, une action inspirée par l’événement d’Exarchia. Ils ont répondu aussi avec courage.

Les manifestants, après avoir reculé, afin d’éviter les gaz chimiques, sont revenus devant l’entrée du site, d’où étaient parties les tensions, en criant des slogans. Cela s’est produit plusieurs fois et peu avant la tombée de la nuit, ils ont pris le chemin du retour.

photo @lolosmarios

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Petition Pétition contre le projet de règlement européen qui autorise, en cas d’accident nucléaire, la commercialisation d’aliments très contaminés.

Brèves

La justice chilienne bloque le projet minier Pascua Lama de Barrick Gold

SANTIAGO - La justice chilienne a bloqué le projet Pascua-Lama du groupe canadien Barrick Gold, numéro un mondial du secteur aurifère, à la frontière entre le Chili et de l'Argentine, une des plus grandes mines d'or non exploitées au monde, à la suite d'un recours de communautés indigènes, a annoncé la Cour d'appel de Santiago mercredi.

Non au gaz de schiste : plus de 2500 personnes à Nantua pour dire "Non au renouvellement du permis des Moussières"

Plus de 2500 personnes (3000 ?) étaient présentes à Nantua pour dire non au renouvellement du permis de gaz de schiste de Moussières à l'appel des collectifs anti gaz et pétrole de schiste du Rhône-Alpes et du Jura.

Zone à défendre, ici aussi ! Non aux forages ni ici ni ailleurs ... pouvait-on lire sur les banderolles. 

NDDL : le tribunal ordonne l’expulsion immédiate de la ferme de Bellevue

La ferme de Bellevue, occupée depuis fin janvier par les paysans et opposants à l’aéroport, a été jugée expulsable immédiatement par le tribunal d’instance de Saint-Nazaire. Cette ferme dont le sort devait être tranché le 20 février  se trouve à l’ouest de la ZAD et est en parfait état de conservation.

Montebourg mine le Parc Amazonien de Guyane

En Guyane française, le Ministère du Redressement Productif vient de délivrer un permis d’exploitation minière dans un secteur du Parc National interdit à l’activité minière.

Documents

Les collectifs littoral vous informent : -Enquête publique boues rouges

Date de publication: 
Lundi, 17 Août, 2015
Par: 
Les collectifs littoral

lgog collectifs littoralDepuis 50 ans, le gouvernement autorise l'industrie de l'alumine de Gardanne à rejeter ses déchets empoisonnés en mer. On les appelle "boues rouges". En 1960 Alain Bombard et Paul Ricard ont alarmé la population mais les conflits d’intérêts ont étouffé leur alerte. Aujourd'hui, c'est une masse de boues équivalent à 100 tours Montparnasse qui gît au large de Cassis tel une décharge à mer ouverte brassée par les courants. Mercure, Chrome, Uranium... Fatalité d'un monde moderne pour les uns, inceste environnemental pour les autres, ces rejets en mer posent le problème de l'héritage toxique pour nos enfants. Cette pollution massive a rendez-vous avec l'histoire car aujourd’hui l'industriel demande une prolongation de son autorisation de rejeter ses effluents chimiques en mer pour 30 ans supplémentaire. Cette demande a déclenché "l'enquête publique" qui aura lieu du 17 août au 25 septembre 2015 ! Ou est quand ?

Cette enquête publique demandé par Altéo, actuel propriétaire de l'usine chimique, se déroulera dans les mairies de 27 communes du triangle Gardanne, la Ciotat et Marseille. Chacun va pouvoir s'y exprimer et donner son avis sur cette "Autorisation". Les commissaires enquêteurs seront présent dans les 27 mairies pour recueillir l’opinion publique, en tenir compte et rendre ensuite un avis favorable ou défavorable. Les collectifs du littoral sont déjà mobilisés et vont monter au créneau pendant cette période. L'objectif est de libérer la mer d'un poison sournois. Soutenez-les et participez à ce mouvement de défense. Comment ? Parlez en à vos proches et dans votre entourage. Pour mener à bien cette défense de l'environnement, les collectifs ont besoin de vous par le biais de dons, de compétences et de vos possibles initiatives. Contactez nous en utilisant notre formulaire .

http://collectifslittoral.fr/index.php/fr/petition-contre-les-boues-rouges

Bien cordialement