En 2012, au Gabon, alors que l’entreprise annonçait une augmentation de 72% de son chiffre d’affaire atteignant ainsi les 376,3 millions d’euros annuels, les habitants de la région du lac Ezanga dénonçaient l’empoisonnement des sources d’eau, l’apparition de maladies gastriques et le premier cas de mort imputable à ces maladies[4]. D’un autre côté́, ils dénonçaient le non-respect des promesses tenues par l’entreprise : «Les responsables de la compagnie avaient contractés une série d’engagements qu’ils n’ont malheureusement pas respectés.
Après la troisième rencontre internationale des personnes affectées par les barrages et leurs alliés, lors de la votation populaire qui a lieu le 7 et le 8 Janvier derniers, la mention "Non au barrage el Zapotillo" obtient 99% des voix. Le projet de construction du barrage el Zapotillo initié en 2005 par les Gouvernements fédéral et étatique de Jalisco et Guanajuato, à travers de la Commission nationale de l’eau (CONAGUA) et les Commissions étatiques de l’eau (CEA) de Jalisco et Guanajuato, aurait pour conséquences de détruire le cours naturel de la rivière Verde, menaçant d’inonder les communautés de Temacapulín, Acasico et Palmarejo où habitent 1000 personnes. Ces dernières verraient leurs droits bafoués et seraient déplacées, devant abandonner leur village, leur patrimoine familial, historique et culturel, ainsi que les 4816 hectares de terres fertiles desquelles elles dépendent.
Banquet des ZAD et autres territoires en lutte à Versailleslun, 30/11/2015 - 16:00 — J.D. |