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La chasse à l'or de nouveau autorisée dans le Maine-et-Loire

La France de retour à la mine ? En tout cas, la société Variscan Mines a obtenu mercredi un permis pour chercher de l'or et de l'argent dans le Maine-et-Loire. C'est le deuxième permis de ce type accordé ces derniers mois, alors qu'il n'y en avait pas eu depuis plus de 20 ans. Car, aujourd'hui, il y a un vrai regain d'intérêt des industriels pour ces métaux stratégiques.

La société Variscan Mines retourne sur les traces d'un ancien gisement d'or exploité jusque dans les années 50 sur la commune de Saint-Pierre-Montlimart, près de Cholet. 

"Le permis attribué à la société Variscan Mines, également détentrice d'un permis dans la Sarthe, lui permettra d'entreprendre, dans le périmètre d'exploration déterminé, des démarches de reconnaissance et d'acquisition de données pendant cinq ans, afin d'évaluer les ressources en or et en argent susceptibles d'être présentes", précise dans un communiqué le ministère du Redressement productif qui a accordé ce permis exclusif de recherche de mines d'or et d'argent.

La France retourne à la mine

Non aux permis de TennieNon aux permis de TennieAlors que personne n'a fouillé le sous-sol métropolitain depuis plus de vingt ans, comment expliquer ce regain d'intérêt de la part des opérateurs miniers?

La France pourrait redevenir une terre de mines. Deux permis miniers ont été récemment accordés sur le sol métropolitain. Une première depuis plus de vingt ans. Le premier, délivré en juin 2013, dit permis de Tennie, autorise la société Variscan Mines à faire des recherches sur 205 km2 dans quinze communes de la Sarthe et deux de Mayenne. Objectif: y trouver du cuivre, du plomb, du zinc, de l'or et de l'argent. Le deuxième permis, dit de Villeranges, concerne sept communes de la Creuse. La société Cominor y cherche de l'or, de l'argent, du cuivre, du zinc, de l'étain, de l'antimoine et du tungstène.

PER de Tennie : un virage dangereux. Lettre aux élu-e-s sarthois et mayennais

Date de publication: 
Lundi, 29 Juillet, 2013
Par: 
William Sacher

Cher-e-s élu-e-s,

Sarthois d'origine, j'ai longtemps été résident de la commune de Trangé, qui se trouve à 15 km du PER (Permis Exclusif de Recherche) de Tennie et je me sens profondément attaché à la région. Étant cycliste, je connais particulièrement bien les communes environnantes et les routes de campagne du coin pour les avoir sillonné durant mes années d'adolescence. Absent durant de longues années d'études en France et au Canada, je reviens aujourd'hui, avec un diplôme d'ingénieur en hydraulique et hydrologie, un doctorat en météorologie et climatologie, tandis que j'obtiendrai prochainement un titre de doctorat en économie du développement.

Je connais bien les multiples effets que l'activité minière industrielle telle qu'on la pratique aujourd'hui pour les avoir étudié en profondeur au cours des 10 dernières années, tant au Canada, qu'en Amérique Latine ou encore en Afrique. Une documentation internationale sérieuse et conséquente existe aujourd'hui à ce sujet. L'ampleur des impacts environnementaux, sociaux, économiques, politiques, sanitaires, culturels et même psychologiques, aussi généralisés que dramatiques de la mega-industrie minière restent cependant -relativement- méconnus en France.

Précisons que ces impacts sont à la mesure du modèle actuel d'exploitation, un modèle du XXIème siècle, celui d'un gigantisme minier. La conjoncture économique internationale et les avancées technologiques permettent aujourd'hui d'exploiter de façon rentable ce qu'hier on ne considérait encore que comme des terres « stériles ». Dans l'industrie des métaux, ces terres exploitables ne contiennent actuellement que des concentrations infimes de minerais. Songez qu'en moyenne, les "gisements" de cuivre tels qu'on les identifie maintenant, contiennent moins d'1% -un tout petit pour cent- de cuivre. Quand on exploite un gisement de ce type, 99% des roches déplacés deviennent donc des déchets à stocker, et bien entendu à contrôler, pendant des lustres.

Soyez assurés que cette dernière tâche ne reviendra pas à la société australienne qui est à la tête du projet minier qui s'installe aujourd'hui en Sarthe et en Mayenne. Jamais les sociétés privées, à plus forte raison lorsqu'elle sont inscrites sur des bourses étrangères, ne se chargent de cette besogne. Cette dernière échoit aux collectivités locales et aux États. Pourtant, les résidus miniers sont susceptibles de générer des pollutions pour les décennies, voire même les siècles à venir. En Espagne, des déchets des mines de l'empire romain continuent de polluer le "río tinto", le fleuve rouge à cause de l'acidité extrêmement élevée de ses eaux. Demandez à nos "cousins" les québécois quel leg leur a laissé un siècle d'exploitation minière industrielle. La facture de la réhabilitation des parcs à résidus miniers québécois se chiffre en centaines de millions, voire en milliards de dollars. Ainsi, même au Canada, qu'on présente souvent comme un "exemple" en matière de standards d'exploitation, on fait donc face à des problèmes insolubles de gestion de déchets miniers.

"Pour l'instant, nous ne faisons qu'explorer" tenteront de rassurer les promoteurs du projet minier. En effet, même si à terme l'entreprise pliait bagages sans avoir trouver de gisement à son goût, elle aura spéculé en bourse sur la valeur de son projet minier depuis des marchés qui sont taillés sur mesure pour les pratiques improductives de cette économie-casino. Croyez-moi, c'est déjà ce que font les actionnaires de la société Variscan.

Variscan Mines - Tous les contenus

Communiqué Projets miniers ou le retour des colonies ? Abandon du permis de Dompierre par Variscan
Brève Attribution du PER-M de Couflens (Salau)
Brève Variscan mines renonce au permis de recherche de Dompierre
Brève Consultation publique sur la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « Permis Couflens »
Brève Prospection minière. Les opposants aux mines déboutés
Brève Mine de Salau: ite missa est !
Brève Le PERM de Beaulieu (Loire-Atlantique) est accordé (30 avril 2015) à Variscan
Communiqué CONTRE TOUTE EXPLOITATION MINIERE A SALAU : NON AU PERMIS EXCLUSIF DE RECHERCHE (Vallée du Haut-Salat - commune de COUFLENS - ARIEGE)
Brève Le gouvernement accorde à Variscan Mines les permis exclusifs de recherche de Loc-Envel et de Silfiac (Bretagne)
Brève Mobilisation contre le permis de recherche de la mine de Salau: «on refuse de se laisser à nouveau empoisonner !»
Brève Ariège : des riverains de Couflens s'opposent à l'exploitation de la mine de Salau
Brève Dépot de 5500 signatures en Bretagne contre les projets miniers
Brève Exploitation minière. L'ultimatum de Douar Didoull
Brève Le PERM de Beaulieu (Loire-Atlantique) est accordé (30 avril 2015) à Variscan
Petition Madame Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie: Au nom des générations à venir, ne signez pas de nouveaux permis de recherche minière
Événement Vendredi 3 avril : Extractivisme, Spoliation et destruction de territoire "non merci" !
Brève 250 personnes ont manifesté à Guingamp le samedi 28 février 2015 contre les projets miniers en Bretagne
Brève Permis de Loc-Envel, à Louargat le Conseil municipal dit « Non » au projet minier
Article de presse Festival No Mines Land en Creuse
Brève Prospection Minière. Contestation dans les Côtes d’Armor

Brèves

Attribution du PER-M de Couflens (Salau)

Un permis exclusif de recherches de mines de tungstène a été accordé à la société Variscan Mines sur  la  commune  de  Couflens  en  Ariège  pour  une  durée  de  5  ans.

Lire le communiqué du ministère annonçant l'attribution de ce permis  : http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/21593.pdf

Etrangement, l'annonce n'a été mise sur le site www.mineralinfo.fr que 4 mois plus tard (nous l'avons signalé) : http://www.mineralinfo.fr/actualites/attribution-dun-permis-exclusif-rec...

 

Variscan mines renonce au permis de recherche de Dompierre

08/01/2017 à 09:10 par Brigitte Beaumert
Le projet minier abandonné
Il n'y aura pas de recherche minière dans le pays de Fougères. Tout au moins pas dans l'immédiat. La société Variscan mines a renoncé à sa demande de permis.=> http://www.lachroniquerepublicaine.fr/2017/01/08/recherches-minieres-le-perm-dompierre-abandonne

 

Consultation publique sur la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « Permis Couflens »

Publié sur le site mineralinfo.fr (BRGM) le 15/04/2016 :

Une consultation du public est ouverte, du 15 au 30 avril 2016, sur la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « Permis Couflens », déposée par la société Variscan Mines. Le permis sollicité a pour objet le tungstène, l’étain, le bismuth, le molybdène, le zinc, le plomb, le cuivre, l’or, l’argent et les substances connexes, notamment le niobium et le tantale. Le périmètre demandé couvre 42 km² sur une partie de la commune de Couflens, dans le département de l’Ariège. L’engagement financier annoncé par le demandeur s’élève à 25 millions d’euros sur une période de 5 ans.

Prospection minière. Les opposants aux mines déboutés

Saint-Brieuc  - Publié dans Ouest France le 24/03/2016 à 16:17

Le tribunal de grande instance de Saint-brieuc a débouté, ce jeudi, les quatre associations et 21 particuliers qui avaient demandé la fin des opérations de prospection géophysique aérienne menées par l'entreprise Variscan Mines à Loc-Envel.

Depuis le feu vert du Gouvernement autorisant trois permis exclusifs de recherches de mines à la société Variscan mines, la riposte s'organise. Des collectifs sont vent debout : Vigil'Oust à Merléac, Douar Didoull à Loc-Envel... Ce dernier invite les habitants à refuser aux entreprises de pénétrer dans leur propriété. « À Loc-Envel, tous ont refusé », assure un opposant. Des associations de défense de l'environnement et des élus montent aussi au créneau.

Documents

CONTRE TOUTE EXPLOITATION MINIERE A SALAU : NON AU PERMIS EXCLUSIF DE RECHERCHE (Vallée du Haut-Salat - commune de COUFLENS - ARIEGE)

Information Communiqué
Date de publication: 
Mardi, 1 Septembre, 2015
Par: 
Change.org

P E T I T I O N

CONTRE TOUTE EXPLOITATION MINIERE A SALAU :

NON AU PERMIS EXCLUSIF DE RECHERCHE

(Vallée du Haut-Salat - commune de COUFLENS - ARIEGE)

Une demande de permis exclusif de recherche à Salau (sur la commune de Couflens) pour le tungstène et l'or, déposée par la société Variscan Mines, est actuellement à l'étude par les services de l’État.

Historique :

Il existait une exploitation minière à Salau : la Société Minière d'Anglade.

• De 1971 à 1986, production de 12 400 t de tungstène extrait à partir du minerai de scheelite contenant en moyenne 1,5 % de tungstène.

• En 1986, la mise sur le marché du tungstène chinois produit en très grande quantité et à très faible coût provoque l'effondrement des cours et la fermeture de la mine de Salau.

La présence avérée d'amiante (amphibole essentiellement de type actinolite) :

• 14 cas de mineurs atteints de fibroses pulmonaires et de cancers à la fermeture de la mine, en seulement 15 ans (y compris des mineurs n'ayant jamais travaillé dans d'autres mines).

• De nombreux cas déclarés depuis chez les anciens mineurs qui obtiennent encore difficilement aujourd'hui la reconnaissance en maladie professionnelle.

• Des études (géologiques, pétrographiques, métallogéniques ...) et des prélèvements et analyses réalisés dans le minerai et l'air respiré par les mineurs confirment la présence d'amphibole dangereuse pour la santé.

Cette présence d'amiante est, à l'époque, dénoncée par les syndicats et adroitement éludée par la direction de la mine et la sécurité sociale minière.

Aujourd'hui, le projet de Variscan Mines :

• Le percement d'une galerie de recherche de 2 500 ml de long et de 25 m² d'ouverture au coeur du village de Salau (à environ 100 m des 70 logements de la résidence d'Anglade et des premières maisons).

• Une exploitation minière dite « verte » parce que souterraine !